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    Appartement de Jeanne Lanvin, Musée des Arts Décoratifs, Paris

     

    La couturière Jeanne Lanvin achète en 1920 l’ancien hôtel particulier de la marquise Arconati-Visconti, 16 rue Barbet-de-Jouy à Paris.

     

    Elle décide la construction par l’architecte Bouwens van der Boijen d’une aile de réception dont elle confie la décoration intérieure à Armand-Albert Rateau.

     

    Aux salles de réception du rez-de-chaussée et du premier étage, succède l’appartement privé situé au deuxième étage, sous les combles.

    En 1924, la salle de bain est réalisée en premier, la chambre et le boudoir suivront en 1925.

     

    Lors de la démolition de l’hôtel en 1965, le prince Louis de Polignac, cousin par alliance de la fille de Jeanne Lanvin, Marie-Blanche de Polignac, offre au musée des Arts décoratifs l’installation complète de cet appartement comprenant les boiseries et les sols des trois pièces (salle de bain, chambre et boudoir) ainsi que la plus grande partie des meubles et objets décoratifs.

    L’ensemble a été installé une première fois au musée de 1985 à 1996, puis déplacer dans le cadre du projet Grand Louvre.

     

    Dans le cadre du réaménagement du Musée des Arts Décoratifs débuté en 1997, notre atelier a entièrement démonté et répertorié les éléments des trois pièces. La restauration des boiseries et le remontage de l’ensemble fût réalisé de 2004 à 2005, en collaboration avec d’autres ateliers et notamment Daniel Ibled pour la restauration et l’installation de la salle de bain et du dallage du boudoir. Lors de cette opération, chacune des pièces réintégra sa configuration d’origine.

     

    La nouvelle installation, réalisée en vue de la réouverture du musée des Arts décoratifs en septembre 2006, fût menée sous l’égide de l’EMOC, de la conservatrice du département Art nouveau/Art Déco, Madame Evelyne Possémé, de la directrice des Musées des Arts décoratifs, Madame Béatrice Salmon et du décorateur François Joseph Graff.

     

     

    SOURCES - http://www.arabesques-ebenistes.com/appartements-de-jeanne-lanvin-musee-des-arts-decoratifs-paris/

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    Léo Hendrik Baekeland

      

    LA BAKÉLITE

    La Bakélite révolutionna notre quotidien et inaugura dès 1909 l'ère de la première matière plastique synthétique.

     

    Elle propulsa littéralement son inventeur, le chimiste américain d'origine belge Leo Hendrick Baekeland, au rang de génie.

     

    Bien que supplantée depuis par de nouveaux composés chimiques, les multiples objets usuels fabriqués dans ce matériau rencontrent néanmoins un regain d'intérêt manifeste auprès des collectionneurs.

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    HISTOIRE

    La Bakélite fut développée entre 1907 et 1909 par Leo Hendrick Baekeland, un chimiste américain d'origine belge.

     



    Fils d'un modeste cordonnier de Gand en Belgique, Leo Baekeland y naquit en 1863. Doué en chimie, physique mathématique et économie, il obtint un doctorat en Sciences à l'université de sa ville en 1884.

     

    Après y avoir enseigné quelques années, un voyage de noces l'amena aux États-Unis en 1889, où il décida de se fixer avec son épouse,

    Céline Swarts.

     

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    Dès 1891, il parvint à commercialiser un papier photographique révolutionnaire, le Velox, capable d'être développé à la lumière artificielle et qui rencontra un succès immédiat.

      

    En 1899, Eastman Kodak racheta le procédé pour le faramineux montant (pour l'époque) d'un million de dollars. Cette opération juteuse financera d'autres recherches, débouchant en 1907 sur la mise au point de la Bakélite; nom commercial attribué à une résine synthétique de la classe des phénoplastes, dont la nomenclature chimique officielle est anhydrure de polyoxybenzylméthylèneglycol.

     

     

     

      

    Breveté le 7 décembre 1909, ce produit propulsa rapidement le monde dans l'ère des matières plastiques et valut à son inventeur la Médaille Franklin en 1940.



    Décédé à Beacon dans l'État de New York le 23 février 1944, le magazine Time le classa parmi les vingt plus grands esprits du XXe siècle.

     


    La compagnie Bakelite Corp. fut fondée en 1922 à la suite de la fusion de General Bakelite Co., de la Condensite Corp. et de la Redmanol Co.Quant à elle, la Bakelite Limited, naquit en 1927 de la fusion de trois fabricants de formaldéhyde de phénol :

    la Damard Lacquer Company Limited de Birmingham,

    la Mouldensite Limited de Darley Dale et Redmanol Limited of London.

      

    Une nouvelle usine ouvrit ses portes à Tyseley, Birmingham en septembre 1931, acquise par Union Carbide and Carbon Corp. en 1938, puis démolie en 1998.

     

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    En France, une usine « La Bakélite » fut construite à Bezons, rue Jean Carasso, dans les années 1930, située dans la zone industrielle Ouest et qui ferma en 1990.

     

     

    koshermuff:
“Another new adoption.
”

     



    LES COMPOSÉS CHIMIQUES

    Une feuille de composés phénoliques désigne un matériau dur, dense, fabriqué par application de chaleur et de pression sur des couches de papier ou de tissu de fibres de verre imprégnées de résine synthétique. Habituellement en cellulose, tissus de coton, fibres synthétiques, ou fibres de verre, ces couches une fois soumises à la chaleur et à la pression engendrent une réaction chimique (la polymérisation, qui les transforment en un plastique industriel thermodurcissable.

     

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    Résistante à la chaleur et à de nombreux produits chimiques, isolant électrique, légère et semi-transparente, la Bakélite se substitua donc à de nombreux matériaux tels que la porcelaine ou encore le celluloïd, premier plastique mis au point par l'Américain John W. Hyatt à la fin des années 1860.

      

    Apparemment, cette résine fut découverte avant Baekeland.

      

     

     

    Toutefois, ce dernier mit au point le procédé d'obtention du premier plastique thermodurcissable, en l'occurrence durci de façon permanente après chauffage et moulage.

     



    Commercialisé sous le nom de Bakélite, ce composé phénolique est fabriqué en des dizaines de qualités commerciales, répondant à des exigences mécaniques, électriques et thermiques.

     



    UTILISATION

    De nos jours, les composés phénoliques sont rarement utilisés en raison de leur coût et de la complexité de leur production, ainsi que de leur nature cassante. Cependant, une exception notable à ce déclin généralisé est leur présence dans des composants de précision, dans lesquels leurs propriétés restent requises, comme les cylindres moulés de disques de frein, les manches de poêles, les prises et interrupteurs de courant, ainsi que des pièces de fer à repasser électriques.

     

     



    La Bakélite est toujours commercialisée sous différentes appellations commerciales telles que le Micarta. Celui-ci est fabriqué en feuilles, barres et tubes pour des centaines d'utilisations industrielles en électronique, de production d'électricité, ainsi qu'en aérospatiale.

     

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    Parmi ses innombrables utilisations, la Bakélite a notamment servi de support à la conception de nombreux objets, aujourd'hui très recherchés par les collectionneurs, dont voici quelques exemples:

     

     

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    - la célèbre lampe de bureau Lucidus Bloc dite "bolide", soit disant commandée par la marque Jumo en 1945 au sculpteur Gustav Miklos, mais qui aurait été créé en définitive par l'un des deux fondateurs de la société: Pierre Mounique,

     

     

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    - les lampes de Eric K. Cole conçues en Angleterre et produites sous licence en République Tchèque dans les années 30, comme le modèle 11126, 11105, 11012, 11641 et 11143,

     

     

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    - les lampes Streamline de Sollux Hanau,


    - des radios comme la radio Tesla 306U,


    - des réveils en bakélite brune, crème et des horloges,


    - des ventilateurs de marque Calor,


    - des encriers JIf de voyage et des tailles crayon,


    - des stylos Montblanc dont le corps est en bakéite, appelée "résine précieuse",


    - le Brownie 127 de Kodak,



    En raison de sa dureté et de sa durabilité, les États Unis ont un temps envisager d' utiliser la Bakélite pour fabriquer des pièces d'un cent durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, le cuivre était rationné, car il servait à la fabrication des douilles des munitions. Plusieurs de ces pièces ont été produites en 1942, mais l'acier a été utilisé en 1943. Puis, en 1944 et 1945, les douilles ont été recyclées.



    Références: wikipedia.fr

     

    SOURCES : SUPERBE BLOG

    http://www.intemporels.com/fr/content/10-la-bak%C3%A9lite

     

     

     

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    Art Deco Cartier Clock

     

      

        

    Origines et débuts du design 1920-1930

    Au commencement était le style dans un jeu d’alternance facile : un style en chassait un autre en fonction des règnes et les arts décoratifs évoluaient ainsi logiquement selon des époques bien définies.

    Les artisans redoublaient de prouesses techniques et les ornemanistes renouvelaient leur répertoire pour satisfaire aux modes et désirs des dirigeants qui se succèdent.

    Après le règne de Napoléon III, le Second Empire, les arts décoratifs cessent véritablement de suivre cette logique : ce sont les derniers styles, L’Art-Nouveau (1900-1920) et l‘Art-Déco (1920-1940).

     

     

    La production d’intérieurs et de mobilier de "designer" comme nous l’entendons aujourd’hui cohabite avec avec la production artisanale dès le début les années 1920 mais le mot design n’apparaîtra que dans les années 1960 et l’Académie Française ne reconnait ce mot qu’une dizaine d’années après bien qu’il occupe la période d’entre-deux-guerre.

     

    Art Deco bakelite G.E. box

    Tandis qu’en France le style Art-Déco utilise nombre de matériaux précieux, créer des meubles d’ébénistes et engendre une production artisanale luxueuse et sophistiquée (faisant appel à des procédés traditionnels comme comme l’incrustation de nacre et d’ivoire ainsi que la laque), de nombreux artistes ou groupement d’artistes dessinent déjà les intérieurs de demain selon une logique rationnelle (industrialisation oblige) et populaire. Grande nouveauté.

     
    Bakelite Bracelet

     

    Le design apparait donc logiquement avec la révolution industrielle, l’innovation technologique, l’utilisation et la maitrise de nouveaux matériaux et la production mécanisée qui bouleverses les modes de consommation.
     
     

    Deux mouvement d’avant-garde annonce l’ère des designers: en Hollande dès 1918 les artistes de De Stijl, élabore toute une théorie moderniste et dès 1919 la premier école de design , le Bauhaus, apparait en Allemagne.

     

     

    Origines et débuts du design 1920-1930

      

      

    Dans les années 20 également leVkhoutemas voit le jour en Russie (mais cette école sera moins influente) .

    En France le premier mouvement d’artistes prônant la rationalisation de l’habitat est l’UAM.

     

    Origines et débuts du design 1920-1930

      

    Fondé en 1929 par un collectif dont fait parti le Corbusier, l’UAM devra lutter et se justifier beaucoup pour peu de reconnaissance immédiate.

     

     

    En réalité depuis le début de l’ère industrielle les sociétés se montrent partagées entre passion pour la technologie et nostalgie de la tradition. D’ailleurs ce modernisme tant décrié est aujourd’hui devenu le "rétro" sujet de nostalgie.

     

     

    Les prémices du design sont marqués par la volonté de marier le beau a l’utile et de le démocratiser grâce a la production de masse: les importantes innovations techniques et la réduction des coûts de production devaient permettre une véritable démocratisation de ce nouveau confort industriel .

     

    Origines et débuts du design 1920-1930

     

      

    http://www.esprit-art-deco.com/tag/enfilade-sideboard-2/

      

      

    Qui dit Industrie dit profusion: au lieu de quelques ébénistes et quelques décorateurs représentatifs les acteurs sont maintenant nombreux et agissent sur le plan international.

      

      

    Plusieurs design, plusieurs représentant et quelques inclassables qui se baladent au milieu…

      

      

    L’architecte Franck Llyod Wright fut ainsi l’un des piliers de l’architecture moderne sans appartenir a aucun de ses grands mouvements.

     

     

     

     

    Sources

    http://tldtouteladecoration.com/2012/04/16/origines-et-debuts-du-design-1920-1930/

     

     

     

     

     

     

     

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    Elsie de Wolfe, Lady Mendl
    (1865-1950)
     
     
     
    "Je crois que dans beaucoup d'optimisme et de peinture blanche."
     
     
     
    Personne ne sait exactement l'année de naissance précise Elsie de Wolfe (il est généralement accepté d'être autour de 1865) mais son lieu de naissance était à New York. Ce qui est certain, c'est qu'elle est crédité d'être le décorateur premier Américain - il n'ya jamais eu "des designers d'intérieur» en soi, du moins pas avant d'Elsie est arrivé.
      
    Que Elsie n'a pour l'intérieur de la maison était le débarrasser des victorienne rembourrés avec lequel il avait été enlisés depuis des décennies, elle a la fraîcheur, la légèreté et la légèreté à supporter. Elle avait un grand penchant pour les meubles et les intérieurs français parfait du 18ème siècle, et un amour respectueux pour Versailles en particulier. Mais Elsie n'est pas venu dans son métier , la décoration intérieure, au début, en fait, elle a commencé son métier quand elle était dans sa 40.
     
     
     
    Elsie peinte par Dietz Edzard, 1930
     
     
    Avant cela, son principal intérêt était le théâtre, et elle a pris la scène pour devenir une actrice.Comme ce serait pour une autre grande dame de son époque, Chanel "Coco" Gabrielle, la scène ne devait pas être un grand succès d'Elsie; notoriété ne serait pas l'y trouver.C'est alors que elle a rencontré son premier compagnon, le formidable Elisabeth (Bessie) Marbury, l'impresario de talent.Elle, avec une autre femme, Anne Morgan et Bessie, a formé un trio et tous ensemble de trois jusqu'à la maison ensemble.
     
     
      
    Elsie, costumés comme " Mata Hari "- 1930
     
      
    En 1905, l'architecte Stanford White a commandé de Wolfe à la conception des intérieurs pour le Colony Club exclusif, un club privé pour le bien-to-do femmes. Pour le Colony Club, elle a peint des salles blanches, meubles recouverts de chintz anglais rustiques floral, et doublé les murs et les plafonds avec des treillages. Son but était de recréer une anglaise intérieur cottage garden - dans un endroit propre, intérieur lumineux et aéré - dans son concept, une idée novatrice.
      
      
      
      
      
      
    Bien que ses plans de conception pour le Colony Club causé une controverse considérable au premier abord, dans le temps, Elsie a reçu plusieurs commandes privées, qui a catapulté à devenir l'un des plus en demande décorateurs de sa génération. En 1913, Elsie a publié son propre livre sur la décoration d'intérieur, La Maison de bon goût, dans laquelle elle célébrait les principes d'harmonie, de proportion et de simplicité.
     
     
     
    La Chambre de Trellis Le Colony Club
     
      
    La salle à manger, le Colony Club
     
     
      
      
    Une pièce conçue en 1909 par Elsie de Wolfe,
    qui illustre la «pureté» de son intérieur
     
     
      
      
    Une salle palissées - treillage étant un des éléments d'Elsie conception de signature
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    La salle de treillis, commandé par Mme Ormond G. Smith
     
      
    Elsie, Lady Mendl - en fin de vie
     
     
    Finalement, Elsie a acheté une maison à Versailles, connu comme Villa Trianon , sur lequel elle raffolait et qui est devenu son vitrine. Il était à Villa Trianon qui elle a perfectionné sa réputation (et compétences) comme une hôtesse remarquable de son temps.Pour un choc Bessie Marbury et consternation, en 1926, Elsie a épousé Sir Charles Mendl et désormais devenu connu comme Lady Mendl.
     
     

    Intérieur de la Villa Trianon , à Versailles, acheté pour 16 000 $ en 1906
     
    A propos de la Villa Trianon , Elsie dit: « La maison, non vécue en tant qu'elle avait été pendant des décennies, nous a parlé avec regret et la démission du passage d'une grandeur ancienne. Car il avait appartenu au duc de Nemours, fils de Louis Philippe. Et les dépendances avaient fait partie du Hameau de Marie-Antoinette ".
     
    [Source & cite: Après Tout , par Elsie de Wolfe (1935), New York: Harper & Brothers]
     
     

      
      
    Une autre de Elsie «signatures» - le mur en miroir, Villa Trianon
     
     
     
      
    Le jardin de Villa Trianon
     
     
      
      
    Elsie de Wolfe Villa Trianon intérieur
     
     
    Comme la guerre a éclaté et la menace nazie est devenue éminente, Elsie et son mari, Sir Charles Mendl, a décidé d'abandonner Versailles et leur bien-aimé Villa Trianon et de la tête à l'Amérique. Il était à Beverly Hills, où ils ont finalement atterri, Elsie a entrepris la décoration de leur nouvelle maison, After All .
      
      
      
      
      
    C'est là que Lady Mendl, comme Elsie a été connue, a commandé une jeune et, à cette époque, le talent inconnu du nom de Tony Duquette, de l'aider à décorer sa nouvelle maison - à ses spécifications.
     
     
      
    Hall d'entrée - Après Tout
     
      
    La salle de cartes - Après Tout
     
     
    En regardant vers le bar de la salle de dessin - Après Tout
     
      
    La barre de tentes - Après Tout

     
      
    Deux points de vue (au-dessus et ci-dessous)
    de la paroi du fond miroir et foyer de la salle de dessin - Après Tout
     
     
      
    Elsie chambre - Après Tout
     
    Elsie à la maison, 1944 - Après Tout
    Les neuf-dessus des images de After All
     
    Lady Mendl
     
    Dans la vie plus tard, l'influence Lady Mendl sur la mode était encore très apparente, si peu excentrique - refusant d'accepter la condition de ses propres cheveux grisonnants, elle a introduit des femmes à la mode de se teindre les cheveux gris d'une teinte distinctement bleutée.
     
    Toujours soucieux de l'état et la condition de son bien-aimé Trianon Villa , Elsie, avec son mari et son jeune protégé de Charles, Tony Duquette, revient en France à la fin de la Seconde Guerre mondiale. C'est ici, à Villa Trianon - la maison qu'elle aimait le plus de tous ses maisons et à Versailles, son endroit préféré dans le monde - qui Elsie, Lady Mendl est décédé le 12 Juillet, 1950.(Source: pagerankstudio.com, 2010)
     
     
     
      
      
    Lady Mendl dans une cape brodée par Elsa Schiaparelli
     
     
     
    «La simplicité, la pertinence et de proportion."
     
     
     
     
     
     

      

    'AFTER ALL'

     
         
     

    In 1941 Elsie de Wolfe (Lady Mendl) and her husband Sir Charles Mendl were forced to leave their house "The Villa Trianon" at Versailles when the Nazis occupied Paris. Wanting to be with the royalty of America, which were the movie stars, Elsie and Sir Charles purchased a home in Beverly Hills and named it "After All". Shortly thereafter they met a young artist named Tony Duquette who Elsie and Sir Charles immediately took under their wing by introducing him and his work to their international circle of friends. For "After All" Elsie who was in her late 80's commissioned Tony Duquette to provide all of the interior decoration, to her specifications, for the house. Shown here is the card room at "After All" which Tony and Elsie decorated with her signature high gloss magnolia leaf green walls and the specially printed fern chintz and leopard skins which were her trademark. Note the original Tony Duquette chandelier which he made for her using Venetian glass flowers.

    The drawing room at "After All" with Tony Duquette's famous secretary desk on the left, his painted window shades over the windows and his neo-baroque stands flanking the archway.

     

    The entrance hall at "After All" which Tony Duquette decorated in black and white with a fantasy singer's balcony hung with fishnet and seashells, and a mermaid. Note the original Tony Duquette lantern hanging form the ceiling.

     

    "After All" - the arch looking from the drawing room towards the tented bar.

     

    At "After All" Tony Duquette created a tented tropical bar out of the formal dining room. Elsie de Wolfe felt that the dining room was the most useless room in the house, preferring to dine all over the house and in the garden. Here Duquette has electrified an 18th century Chinese birdcage as a chandelier and decorated the room with tropical bamboo furniture and leopard skin.

     

    For the drawing room at "After All" Elsie de Wolfe used sofas which she had previously designed for the house of the Duke and Duchess of Windsor in Paris. Note the Tony Duquette dipped plaster and driftwood candelabra and his painted wall pocket.

     

    The drawing room at "After All" showing what Elsie de Wolfe called the first mirrored fireplace in America. Tony Duquette designed the upholstered slipper chairs which became one of his signature pieces.

     

    Elsie de Wolfe's bedroom at "After All". For the room Tony Duquette cut out an appliquéd quilted chintz for the headboard and footboard and made two bas-relief "Wolfe" crests for each side of the bed.

     

     

     

     

     
     

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    Art déco 1910-1939

    article par Caroline Jordan
     

     

     

     

    En tant qu'étudiants en Australie dans les années 80, mes amis et moi chalutage op-boutiques de sacs de soirée perlée, tasses avec poignées triangulées, vases géométriques mur de béton-look, des bijoux en bakélite et marcassite et, bien que j'ai jamais trouvé un, l'étrange morceau de hautement collectionnables, garishly peint la poterie « Bizarre » Clarice Cliff. Un élément familier de la maison de l'étudiant de la période a été l'un de ces massifs, construit-à-dernier, suites de salon déco rembourrés en velours de Gênes rebattu en accablant les nuances de brun. Un stand de cendrier et boisson a été souvent se trouve intégré dans les accoudoirs, un ajout judicieux. Encore aujourd'hui, le cinéma local dans votre ville de banlieue ou le pays est susceptible d'être un joyau de style Art déco éculée, que des appartements attenant de St Kilda à Coogee, le bâtiment de banque ancien coin, le centre de santé de bébé, le pool de mémoire et le pavillon de la plage. Plus remarquables bâtiments de Deco survivent grâce à nos villes — hôpital de Sydney roi George V, ancien Parlement de Canberra ou Manchester unité de Melbourne bâtiment — mais nous provincials raté à côté de la déclaration finale d'une Chrysler ou l'Empire State Building.

     

    Néanmoins, nous sommes nombreux en termes familiers avec glamour de New York, aussi, grâce à vieux films en noir et blanc de Hollywood que Collins de Bill et autres utilisées pour l'écran à la fin de soirée télévision. Fred Astaire et Ginger Rogers, Clark Gable et Jean Harlow, Myrna Loy et William Powell, courtisé mutuellement dans un dialogue dans les appartements en miroir éblouissants meublée avec téléphones blancs et des tapis de l'ours polaire et eux-mêmes impressionnés sur nos rêves.

    Le plaisir et l'enseignement à tirer de cette exposition monumentale — superbement organisée par Ghislaine Wood du Victoria and Albert Museum, Londres et développé en collaboration avec une équipe de conservation de la National Gallery of Victoria — est qu'il traite minutieusement ces extrêmes de l'Art déco, tant dans ses locaux et éculée et versions exotiques et reçues. Sa révélation chef pour le spectateur australien sera l'opulence de nombreux éléments de l'affichage, une suppression extrême de la tat-moderne de la majeure partie du produit qui fait son chemin dans les foyers australiens. La couverture mondiale et une attention particulière aux nuances nationales aussi impressionne, tout comme la tonture éblouissante gamme de choses.
     
    Si vous préférez est voitures, radios, robes, illustration de mode, bijoux, vaisselle, argent et verrerie, objets d'art, tissus imprimés, mobilier, design d'intérieur, design industriel, costumes, affiches de voyages ou l'architecture, vous le trouverez dans cette exposition. Si vous ravir à des noms de marque de luxe — Lalique, Cartier, Chanel Mercedes, Orrefors, — vous serez heureux, mais vous découvrirez aussi bon nombre de producteurs plus obscur qui est tout aussi beaux.
     
    Bakélite Empire State, Fisk radiolette, 1936
    par AWA, Sydney
    collection de Peter Sheridan et Jan Hatch, Sydney
    © Peter Sheridan
     
    La première salle de l'exposition, au-delà de la capote de Mercedes de rouge à lèvres-rouge dans le foyer, signaux de l'éclectisme de la déco avec un échantillonnage de biens de consommation séduisantes : un pot de gingembre, une radio bakélite vert qui ressemble comme si elle est sculptée de jade, une robe flapper incrustés de broderies, une trancheuse de viande du renflement courbes, peinture sexy d'un élégant français coiffeuse et Tamara de Lempicka d'un opérateur de téléphone sensuelle de Marcel-agité. Prochaine come concise fenêtre affiche illustrant les sources de ce plus démocratique, avidement commercial et donc dur-à-définir des styles.
     
     
     
     
    Étonnamment, si l'idée de l'Art déco est de précision industrielle rationalisée, une esthétique futuriste de machine-âge de brillance et de vitesse, ces affichages nous donnent l'historicisme et un engagement sophistiqué avec les traditions de conception de cultures non européennes. La sensationnelle découverte des trésors de la tombe du roi Toutankhamon en 1922 a déclenché un mode pour toutes les choses égyptien. Conception ancienne de grec, africain, japonais et chinois sont également populaires. Sobre abstrait japonais-laque écran Eileen Gray de 1928 est un exemple de standout, typique des extrêmes de la préciosité des matériaux qu'une grande partie des années 1920, Art déco, d'élégance et de raffinement.
     
     
    Plafond lumière, Capitol Theatre, Melbourne, 1921–24
    conçu par Walter Burley Griffin et Marion Mahoney Griffin
    Capitol Theatre, RMIT University, Melbourne

     

    Art Deco a également maintenu un dialogue animé avec l'avant-garde. Il peut ont fuit les aspects fonctionnaliste et puritaines du modernisme, mais qu'il n'a pas empêché de pillage le vocabulaire du cubisme, le futurisme, Constructivisme, De Stijl et le reste pour ses propres fins hédonistes, décoratifs et évasion. Petit, et en elles-mêmes pas particulièrement impressionnante, toiles de peintres d'avant-garde centristes comme Delaunay, léger, l'Ozenfant puriste et le Gleizes cubiste, parfait sens lorsqu'ils sont placés contre les pièces brillantes des arts appliqués et décoratifs — y compris les costumes par les Ballets Russes — qui empruntent de leur couleur et de motifs stylisés, si ce n'est de leur théorie turgescents.

    Au cœur de l'exposition est une suite de salons meublés, évoquant les pavillons de la Exposition Internationale des Arts décoratifs et Industriels Modernes tenue à Paris en 1925. Art déco tire son nom de l'expo, bien qu'étonnamment le terme familier date seulement des années 1960. C'était un gambit commerciaux pour démontrer la domination française sur ses rivales internationales dans la mode et autres produits haut de gamme, avec une brève pour mettre en évidence la moderne et novateur. Se qu'ils ont réussi, malgré la bonne concurrence de certains des européens.

     

     

     

    L'expo a vu le style naissant à ses régimes plus somptueuses, mais aussi à ses plus confus et informes, avec de nombreux exposant éclectique et rétrograde de l'intérieur. Dans le diaporama des pavillons, le modernisme sans compromis Club du travail soviétique de Aleksandr Rodchenko et de Nouveau Pavillon de l'esprit de Le Corbusier sont un antidote malheureusement absent à ce mélange de bourgeois moelleux.

    Dans cette section les objets individuels atteignent un crescendo du virtuose technique et extravagance over-the-top. On ne peut que s'émerveiller devant la décadence d'une chaise de salon française par André Groult, étrangement vêtu de peau blanche stingray avec un siège de bleu ciel satin, ou un voisin anglais writing desk par Edward Maufe d'acajou et d'ébène, qui est non seulement peint argent mais doré partout en feuille d'or blanc. La verrerie finement gravé, un mode familier dans la version dévoyée d'un million de banlieues des écrans de douche et portes de séparation est tout aussi exquise.

    Superbe Joséphine Baker, mais nu pour une queue de plumes d'autruche et des pans de perles, charlestons exubérant sur un écran de plancher au plafond. Soudain le toast de Paris marque une pause jerk son cou en imitation d'un poulet de traverser ses yeux. Jeu érotique primitif comme clown nuit après nuit doit avoir introduit le ses moments décourageants, mais joie-de-vivre de Baker semble réel. À 19 ans seulement, peut-être qu'elle puisse se le permettre. Rendement en boucle de Baker est l'amorce d'une dimension de voyages exotiques. Sous le signe de la doublure de l'océan et dans un contexte de voyages affiches, un diaporama nous vers des destinations de l'Art déco transporte de Shanghai à Auckland.
     
    Affiche de Victorian Railways, 1937
    Musée Victoria, Melbourne
     
     
    Par maintenant quelque peu dazed, on dérive sur à l'imitation du vivant dans le monde glamour invoquée de la croisière et le grand hôtel. Nous passer le concepteur robes et bijoux de déclaration et de long pour un cocktail et le fume-cigarette de matérialiser entre nos doigts élégamment gantées. Robes du soir des années 1930 ont été impitoyables — backless, coupe en biais et slinky, accrochée à la peau de soies et satins — il aucun os de baleine. Mais quel détaillant ! Ce que le drapé ! Quels effets trompe-l'œil exquis réalisé avec perlage ! Nous nous dirigeons dans nos parures pour le foyer de Strand Palace Hotel Londres, ou du moins ce qui pourrait être récupéré de sa démolition en 1969 : un miracle en chrome et des panneaux de verre éclairé de l'intérieur. Le fantasme est maintenu dans le film adjacent où Joan Crawford et Lionel Barrymore participent à flirter lourd et tout aussi tabagisme excessif, une toile de tout tel un hôtel de région de dépistage.
     
     
    Soirée veste avec col vert, l'été 1929 (à partir de la maison de couture Jeanne Lanvin, Paris) et la vue de l'exposition d'Art déco 1910–1939 le foyer de la 1930 Londres Strand Palace Hotel (conçu par Oliver Bernard)
    Musée Victoria, Melbourne

    La Chambre spacieuse finale de l'exposition sonne un changement émotionnellement édifiant avec l'introduction d'une bande son jazzy. Enfin, c'est la déco que nous connaissons mieux, dépression-ère série américaine rationalisation et Australian art et artefacts. La salle est dominée par une magnifique voiture de Cord 812 Westchester de 1937 bleu de Prusse avec chrome détaillant ; brillant, chevauchement, un objet de fétichisme véritable, provenant d'un collectionneur de Melbourne. Nos étoiles déco maison : Klytie Pate, coton Olive, Rayner Hoff, le Sydney Harbour Bridge, Napier et Christian Waller, ainsi qu'un diaporama de bâtiments de Deco australien banlieues, ne sont pas après coup, mais présenté comme une aimante partie intégrante de la vision généreuse de l'exposition.

    C'est une des superproductions best-orchestrated que j'ai jamais vu. Sa grande réalisation réside dans son transparent fusion de Australian Art déco avec la myriade autres variantes nationales, le détail subsumé dans un parcours narratif entièrement satisfaisant. Désir consumériste effrénée et la nostalgie est flattait sans vergogne à — comment on ne peut avec ces matériaux ? — mais il serait difficile pour tout visiteur ne pas à venir de loin sans une vue élargie de beaucoup et éclairée le style déco et sa période. Plus de 200 000 personnes ont vu l'exposition de Melbourne, a mérité répéter de ses précédents succès brillants en Angleterre, Canada, les États-Unis et le Japon.

    Caroline Jordan est maître de conférences en histoire de l'art à l'Université de La Trobe.

     

     

     

     

     

     

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    File:Villa Majorelle extérieur 02 by Line1.jpg

      

    La Villa Majorelle

    Fleuron de l’architecture Art Nouveau à Nancy, la Villa Majorelle est tout à fait étonnante :

    C’est d’abord une masse imposante qui présente toutes des caractéristiques structurelles Ecole de Nancy , comme une sorte de gracieuse encyclopédie du vocabulaire architectural Art Nouveau

    Elle est remarquable aussi parce que construite par l’architecte Henri Sauvage, pour (et avec la contribution conséquente) d’un des maîtres de l’Ecole de Nancy, Louis Majorelle.

    Le périmètre du jardin actuel est beaucoup plus modeste que le jardin initial de la famille Majorelle.

     

     

    Le grès flammé est à la mode dans les années 1900. On le trouve ici sous forme de carreaux, de frises, de couronnements de cheminées et surtout dans l’imposante rampe de la terrasse à décor végétal réalisée par le céramiste Alexandre Bigot (1862-1927). Les éléments de ferronnerie à motif de monnaie du pape sont réalisés dans les ateliers Majorelle : marquise et porte d’entrée, supports des balcons, grilles de fenêtres, portail d’entrée ou encore chéneaux et gouttières. Le bois enfin, apporte sa couleur et sa chaleur à l’élévation.

    La villa domine ce quartier résidentiel tranquille, à l’ombre de l’abside du Sacré Cœur.

    Elle dépend du musée de l’Ecole de Nancy, tout proche, et abrite les bureaux de l’antenne nancéienne du réseau international des villes art nouveau : le Réseau Art Nouveau Network

    Elle se visite le week end.

    C’est un monument nancéien à ne rater sous aucun prétexte qui a reçu le label "Maison des Illustres" 

    A quelques centaines de mètres de la gare de Nancy, on peut la rejoindre à pied par la rue de la Commanderie ou l’avenue Foch, qui montrent toutes les deux de remarquables exemples de l’architecture Ecole de Nancy.

    Réservation obligatoire auprès du Service des publics des Musées:
    - par téléphone: 03.83.17.86.77 du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h
    - par e-mail: servicedespublics-musees@mairie-nancy.fr

     

     

    Pour en savoir plus

    Vers 1901-1902, Louis Majorelle (1859-1926), industriel d’art prospère, fait construire à Nancy une villa moderne, la villa Jika (les initiales de sa femme Jeanne Kretz) par un jeune architecte parisien Henri Sauvage (1873-1932). L’architecte rompt avec l’élévation traditionnelle horizontale et symétrique au profit d’une répartition des ouvertures reflétant la logique de la distribution intérieure.

    L’audace et l’ambition du projet sont décisives pour l’introduction à Nancy d’une nouvelle conception de l’art de bâtir.

    La collaboration étroite du constructeur et du décorateur donne naissance à un véritable programme esthétique exprimant avec force un art de vivre où la beauté des formes ne cède en rien au confort.

    Dès le vestibule d’entrée, le principe d’unité, cher aux artistes de l’Art nouveau, est mis en valeur par l’emploi d’un décor au motif de monnaie du pape répété sur l’ensemble des éléments. Dans la cage d’escalier, le mouvement dynamique de la rampe sculptée traduit le sentiment de croissance et de mouvement. Le végétal en est toujours la source d’inspiration essentielle. Le volume est éclairé par deux grandes verrières de Jacques Gruber (1870-1936), auteur de tous les vitraux de la maison et collaborateur de Majorelle depuis 1895.

     

    File:Villa Majorelle détail 02 by Line1.jpg

     

    Plus loin, la salle à manger conserve encore aujourd’hui l’aspect d’origine de son décor. Une frise peinte par Francis Jourdain (1876-1958) court dans la partie supérieure des murs. Animaux de basse-cour, légumes et arbres fruitiers apportent une joyeuse animation à l’ensemble. Les boiseries et le mobilier réalisés chez Majorelle dans une gamme de bois sombres sont ornés du motif du blé, tandis que les fenêtres sont surmontées de vitraux décorés de cucurbitacées. Enfin, une étonnante cheminée monumentale en grès flammé ménage un espace indépendant, réservé au fumoir.

    Un bombardement détruit en 1916 une partie de la maison ainsi que les ateliers situés au fond du jardin. Après le décès de sa femme, en 1912, Louis Majorelle passe de plus en plus de temps à Paris. Son fils Jacques, peintre, s’installe au Maroc dès 1917 pour des raisons de santé. Après la mort de son père, il vend la maison aux Ponts et Chaussées et ne conserve qu’une petite partie des meubles. Le mobilier de la chambre à coucher (musée de l’Ecole de Nancy), réalisé en frêne du Japon et bois d’aulne avec incrustations de nacre et de cuivre, constitue un ensemble d’exception composé d’éléments multiples : lit, armoire, chevets, tables, commodes… Majorelle y excelle dans l’art de la courbe ininterrompue, de la fluidité et de l’élégance des lignes et des détails.

    Reproduite à de nombreuses reprises dans des revues de décoration contemporaines, la Villa Majorelle bouscule la tradition et impulse de nouvelles idées, reprises par les architectes nancéiens

     

    http://www.nancy-tourisme.fr/decouvrir/histoire-et-patrimoine/art-nouveau/la-villa-majorelle/

     

    La villa Majorelle a été commandée en 1898 par Louis Majorelle (1859-1926) , elle a été construite de 1900 à 1901, par Lucien Weissenburger (1860-1929) , architecte d' exécution à Nancy, d' après des plans d' Henri Sauvage (1873-1932) , architecte à Paris et gendre d'Alexandre Charpentier, artiste art nouveau reconnu. Il s'agissait de la maison d'habitation de Louis Majorelle et de sa famille ainsi que de son atelier, situé au dernier étage et disposant d'une très large baie vitrée orientée au nord.

    Le plancher sur caves en béton armé a été exécuté par l' entreprise nancéienne France Lanord et Bichaton concessionnaire du système Hennebique, également auteur du gros-oeuvre.

    La céramique a été exécutée par Alexandre Bigot (1872 1927) fabricant à Mer (41).

    L'ébénisterie et les ferronneries ont été conçues et réalisées par l' entreprise nancéienne de Louis Majorelle.

    Les verrières sont de Jacques Gruber (1870 1936) ;

    Le décor a été peint par Francis Jourdain (1876 1958) peintre à Paris et Henri Royer (1869 1938) peintre à Nancy.

    fr.wikipedia.org/wiki/Villa_Majorelle

      

      

    La villa Majorelle est occupée par les services du ministère de la culture (SDAP) et n'est visitable que le week-end sur rendez-vous à prendre au musée de l'Ecole de Nancy. Les photos sont interdites à l'intérieur. Seule la partie gauche de la villa a été restaurée. Les ajouts et modifications effectués par les services de l'Equipement, bien avant son classement en 1996 comme monument historique, n'ont pas été supprimés à ce jour mais il semble que le projet complet de restauration soit envisagé.

     

     

     

    les pièces de la villa Majorelle

    Louis Majorelle, salle à manger Les Blés « modèle riche », vers 1904, villa Majorelle
    Louis Majorelle, salle à manger Les Blés « modèle riche », vers 1904, villa Majorelle L'ensemble est composé d'un buffet, de deux dessertes, d'une table et de six fauteuils dont deux plus larges (pour les « bouts » de table).

    Cette salle à manger, au motif décoratif délicat et élégant, marque un tournant dans l'art de Louis Majorelle. Il délaisse la marqueterie purement décorative pour privilégier le travail de la structure du meuble. Ici, le jeu de courbes des pieds des meubles, soulignés par un épis de blé, se décline dans toute la pièce : l'encadrement des portes, les arrondis supérieurs des murs, les boiseries. Un mulot sur le buffet, perdu au milieu des blés, apporte un détail très naturaliste à l'ensemble.
    La salle à manger figurera dans le catalogue de l'entreprise Majorelle jusqu'en 1914, sous l'intitulé « modèle riche », signifiant que les essences utilisées pour la fabrication du meuble sont précieuses (bois de serpent).

    Louis Majorelle, meuble cheminée, vers 1904, villa Majorelle
    Louis Majorelle, meuble cheminée, vers 1904, villa Majorelle Ce meuble, par son caractère multifonctionnel et ses formes, est très représentatif de l'Ecole de Nancy et de l'Art nouveau en général. Complètement intégré au mur et donc à l'architecture de la villa, il est surmonté d'un vitrail en fer à cheval surbaissé, forme plébiscitée à l'époque. Miroirs, étagères et placards entourant le foyer mettaient en valeur les nombreux objets de décoration que possédaient l'artiste.

    Un décor sculpté de pommes de pin souligne les formes du meuble. Le vitrail d'origine, réalisé par Jacques Gruber, présentait un motif naturaliste en lien avec la forêt : trois chouettes perchées sur une branche d'arbre. Détruit lors de la Première Guerre mondiale, ce vitrail, a été remplacé par un verre d'inspiration mauresque, probablement sous l'influence de Jacques Majorelle, alors passionné par l'Afrique du Nord.

    Louis Majorelle, meuble bibliothèque, vers 1904, villa Majorelle
    Louis Majorelle, meuble bibliothèque, vers 1904, villa Majorelle Ce meuble s'intègre parfaitement à l'espace restreint qui lui a été dévolu, au pied de l'escalier de la villa Majorelle. Les montants de la bibliothèque, torsadés et rainurés, rappellent discrètement les balustrades de la rampe d'escalier, témoignant là encore de la collaboration étroite entre Henri Sauvage et Louis Majorelle.
    La forme du meuble est simple ; c'est donc l'utilisation de bois précieux (bois de serpent et chêne) ainsi que la finesse du travail des serrures qui font la richesse de cet objet.
    Emporté par Jacques Majorelle au Maroc, ce meuble a réintégré la villa en 1996, en même temps que la salle à manger Les Blés.

    Louis Majorelle, chambre, vers 1904, musée de l'Ecole de Nancy
    Majorelle, chambre, vers 1904, musée de l'Ecole de Nancy, cliché Studio Image Un lit, une coiffeuse, un guéridon, un fauteuil, une armoire, deux commodes, un chevet et un encadrement de glace composent cet ensemble. Conservé dans son intégralité, il a été réalisé en un seul exemplaire pour la propre chambre de l'artiste.
    Louis Majorelle utilise ici subtilement des formes courbes et souples d'inspiration végétale. C'est la ligne du meuble, sa structure, qui en fait le décor. Il use également des caractéristiques du bois : le frêne du Japon, clair, pour les moulures, et le tamo, aux veines très apparentes, en placage. Ainsi, il joue des matières et des contrastes entre les essences de bois.
    Des incrustations de nacre et de cuivre, aux lignes souples, soulignent les angles du pied et de la tête de lit. On retrouve l'esprit de ces courbes légères dans le travail très soigné des poignées et serrures en cuivre des commodes.

     

    Maison d'artiste

    En 1898, Louis Majorelle confie à l'architecte Henri Sauvage (1873-1932) l'élaboration des plans de sa maison personnelle à Nancy. La Villa Majorelle -ou Villa Jika, d'après les initiales de l'épouse de Louis Majorelle, Jeanne Kretz- est construite en 1901-1902 et occupe une place toute particulière dans l'histoire de l'architecture nancéienne. Première maison entièrement Art nouveau de Nancy, elle est conçue pour l'un des principaux artistes de l'Ecole de Nancy, Louis Majorelle, et résulte d'une parfaite collaboration entre artistes parisiens et nancéiens de renom.

    Ouverte au public depuis 1997, la Villa Majorelle témoigne encore tant dans son architecture extérieure que dans sa décoration intérieure de la notion d'unité de l'art prônée par de nombreux artistes de l'époque.

    Façade nordFaçade nord, vue de l'atelier Majorelle Façades ouest et nord






    Salle à manger les Blés, en place à la Villa Majorelle Cheminée de la salle à manger par Alexandre Bigot, en place à la villa Majorelle Salle à manger les Blés, en place à la Villa Majorelle Cheminée du salon, en place à la Villa Majorelle Détail de la cheminée du salon






    Henri Royer, Peinture décorative de la terrasse, en place à la Villa Majorelle Départ de la rampe d'escalier, en place à la Villa Majorelle Louis Majorelle,Détail du buffet de la salle à manger les Blés Poignée et plaques de propreté à décor d'ombelles Poignée et plaques de propreté à décor d'ombelles Alexandre Bigot, frise murale en grés flammé en place sur la terrasse de la Villa Majorelle








    "Une maison construite par un artiste pour un artiste"

    Se préoccupant avant tout du sujet à traiter, M. Henri Sauvage a doté la villa nancéienne d'un caractère spécial , celui d'une habitation ni somptueuse, ni vaniteuse, d'une habitation qui ne doit être la demeure ni d'un parvenu, ni d'un prince, d'une habitation qui ne cherche nullement à exciter l'envie des passants par l'exhibition d'un faste menteur. Nous devinons la maison d'un artiste sensitif et affairé, au cerveau cultivé, à l'oeil délicat, que le jugement d'autrui préoccupe peu et qui désire seulement vivre d'une vie propre dans une atmosphère élevée, intelligente et pure.
    Frantz Jourdain, dans " L'Art décoratif ", 1902

    Une salle à manger modèle riche
    Reproduit à partir de 1904 dans les catalogues de Majorelle, le mobiler de la salle à manger " Les blés, modèle riche ", acquis par la Ville de Nancy et propriété du Musée de l'Ecole de Nancy, réintègre son emplacement d'origine après restauration en 1997. Cheminée en grès flammé de Bigot, vitraux de Gruber, peintures de Jourdain, mobilier et boiseries de Majorelle, contribuent à faire de cette salle à manger un moment fort de la visite de la Villa Majorelle.

    Une maison exemplaire de l'Art nouveau
    Classée Monument Historique en 1996, la Villa Majorelle connait en 1999, une restauration partielle de l'extérieur qui permet aujourd'hui de mieux appréhender la richesse polychrome des matériaux utilisés par l'architecte.
    Prochainement, une réhabilitation plus complète du bâtiment -restauration et remise en situation de mobilier dans son cadre d'origine- fera de ce lieu Art nouveau une maison unique, témoin du lien très fort qui unissait sans distinction tous les arts.

    Les artistes
    La Villa Majorelle résulte d'une collaboration exceptionnelle entre artistes parisiens et nancéiens. Le commanditaire, Louis Majorelle, est l'un des principaux artistes de l'Ecole de Nancy ; il est l'auteur du mobilier, des boiseries et des ferronneries de sa maison.

     

    La conception du projet est confiée à Henri Sauvage, jeune architecte et décorateur parisien dont c'est la première commande importante. Sont associés également à ce chantier le céramiste Alexandre Bigot (1862-1927), le peintre-verrier Jacques Gruber et les peintres Francis Jourdain (1876-1958) et, plus tardivement, Henri Royer (1869-1938).

     

    Lucien Weissenburger est chargé de l'exécution du chantier sur place.

     

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    Une maison dans une église !

     

     

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    Une reconversion de choix pour cette église Saint-Nicolas à Kyloe en écosse. Construite en 1792, cette église a été transformée en 2002 pour accueillir une habitation étonnante.

     

     

     

     

    Une maison hors du commun

    Avec sa surface importante, cette maison accueille cinq chambres, deux salles de bain, deux salle des réception et deux cuisines, où les vitraux ont été conservés. Original et beau !

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    (source : http://www.slightlywarped.com/crapfactory/curiosities/2010/chuch_house.htm#.UONhzt8Rers.pinterest)

     

     

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    Raymond Subes artiste décorateur, ferronnier d'art

    Raymond Subes (né à paris en 1891 mort en 1970) est un des ferronniers d'art avec Edgar Brandt les plus célébrés de la periode art deco.Il est formé à l' école Boulle puis à l' école nationale supérieure des arts décoratifs.Ildécoratifs.Il a travaillé toute sa carrière jusqu'en 1970 dans l' entreprise Robert et Borderel.

      

    Dans son oeuvre Raymond subes allie la technique de la forge traditionnelle aux méthodes modernes..Il n'hesite pas à employer simultanément du fer forgé,le bronze,le cuivre auquels s' ajoutent dans les années 1930 l'aluminium,l'acier et l'acier laqué.On lui doit entre autre les escaliers et les balustrades de plusieurs paquebots.

     

    Grille en fer forgé art déco Raymond Subes

    • Ile de france 1927
    • Atlantique en 1931
    • Le Normandie en 1935
    • Le Liberté en 1950
    • Le France en 1962

      

    Il réalisera de nombreuses commandes pour les banques et pour les particuliers ainsi qu'une abondante production de mobiliers en fer forgé.

     

     

     

     

    Desserte art deco Raymond Subes vers 1930

     

    Table en fer forgé art deco Raymond Subes
    vers 1930

     

                   

    Ensemble de fauteuils art deco Raymond Subes

     

     

     

     

     

    Raymond SUBES (1893 - 1970) Lampe en fer forgé à patine brune et dorée sur une

     

    Raymond SUBES (1893 - 1970)

    Lampe en fer forgé à patine brune et dorée sur une base circulaire et ajourée. Fût à quatre lames incurvées ornées de boules facettées, surmontée d'une couronne ajourée. Abat-jour en tissu jaune. Lampe H : 37,5 cm CM-JM

    http://catalogue.drouot.com/ref-drouot/lot-ventes-aux-encheres-drouot.jsp?id=927458

     

      

      

    Raymond Subes, né à Paris le 13 avril 1893 et mort à Étampes (Essonne) le 31 janvier 1970, est un artiste-décorateur français spécialisé en ferronnerie d'art.

    Ancien élève de l’École Boulle et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, Raymond Subes est l'un des ferronniers d’art français les plus célèbres de la période Art déco. Toute sa carrière, jusqu'en 1970, il travaille dans l'entreprise d’Émile Robert, associé à Ernest Borderel. Il y est d'abord dessinateur, puis directeur artistique et enfin directeur général.

    Raymond Subes collabore avec les plus grands décorateurs de son époque : Jacques-Émile Ruhlmann, Léon et Maurice Jallot, Jules Leleu, Michel Roux-Spitz, Alfred Porteneuve, Jean Mayodon, Jean Dunand.

    Il réalise les rampes d'escalier et les balustrades du paquebot Île-de-France en 1926, puis des paquebots Le Lafayette (1930), L'Atlantique (1931) et Le Normandie (1935).

    Il conçoit les réverbères télescopiques du pont du Carrousel à Paris et des ferronneries pour la Banque de France, le Palais de Tokyo, les sièges de compagnies d'assurance, les grands hôtels ou restaurants parisiens (comme le Lutetia, Georges V, Fouquet's...), les aéroports (Orly, Le Bourget), des grands magasins, des monuments historiques et des palais nationaux.

    Il réalise également des grilles pour la maison de Champagne Pommery, pour le fabricant de biscuits Fossier et pour l'Hôtel de ville de Reims. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1958.

     

      

    sources

     

     

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    Image by Cecil Beaton

     

     

     

     

     

     

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