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    Art déco 1910-1939

    article par Caroline Jordan
     

     

     

     

    En tant qu'étudiants en Australie dans les années 80, mes amis et moi chalutage op-boutiques de sacs de soirée perlée, tasses avec poignées triangulées, vases géométriques mur de béton-look, des bijoux en bakélite et marcassite et, bien que j'ai jamais trouvé un, l'étrange morceau de hautement collectionnables, garishly peint la poterie « Bizarre » Clarice Cliff. Un élément familier de la maison de l'étudiant de la période a été l'un de ces massifs, construit-à-dernier, suites de salon déco rembourrés en velours de Gênes rebattu en accablant les nuances de brun. Un stand de cendrier et boisson a été souvent se trouve intégré dans les accoudoirs, un ajout judicieux. Encore aujourd'hui, le cinéma local dans votre ville de banlieue ou le pays est susceptible d'être un joyau de style Art déco éculée, que des appartements attenant de St Kilda à Coogee, le bâtiment de banque ancien coin, le centre de santé de bébé, le pool de mémoire et le pavillon de la plage. Plus remarquables bâtiments de Deco survivent grâce à nos villes — hôpital de Sydney roi George V, ancien Parlement de Canberra ou Manchester unité de Melbourne bâtiment — mais nous provincials raté à côté de la déclaration finale d'une Chrysler ou l'Empire State Building.

     

    Néanmoins, nous sommes nombreux en termes familiers avec glamour de New York, aussi, grâce à vieux films en noir et blanc de Hollywood que Collins de Bill et autres utilisées pour l'écran à la fin de soirée télévision. Fred Astaire et Ginger Rogers, Clark Gable et Jean Harlow, Myrna Loy et William Powell, courtisé mutuellement dans un dialogue dans les appartements en miroir éblouissants meublée avec téléphones blancs et des tapis de l'ours polaire et eux-mêmes impressionnés sur nos rêves.

    Le plaisir et l'enseignement à tirer de cette exposition monumentale — superbement organisée par Ghislaine Wood du Victoria and Albert Museum, Londres et développé en collaboration avec une équipe de conservation de la National Gallery of Victoria — est qu'il traite minutieusement ces extrêmes de l'Art déco, tant dans ses locaux et éculée et versions exotiques et reçues. Sa révélation chef pour le spectateur australien sera l'opulence de nombreux éléments de l'affichage, une suppression extrême de la tat-moderne de la majeure partie du produit qui fait son chemin dans les foyers australiens. La couverture mondiale et une attention particulière aux nuances nationales aussi impressionne, tout comme la tonture éblouissante gamme de choses.
     
    Si vous préférez est voitures, radios, robes, illustration de mode, bijoux, vaisselle, argent et verrerie, objets d'art, tissus imprimés, mobilier, design d'intérieur, design industriel, costumes, affiches de voyages ou l'architecture, vous le trouverez dans cette exposition. Si vous ravir à des noms de marque de luxe — Lalique, Cartier, Chanel Mercedes, Orrefors, — vous serez heureux, mais vous découvrirez aussi bon nombre de producteurs plus obscur qui est tout aussi beaux.
     
     
     
    Bakélite Empire State, Fisk radiolette, 1936 par AWA, Sydney
    collection de Peter Sheridan et Jan Hatch, Sydney
    © Peter Sheridan
     
    La première salle de l'exposition, au-delà de la capote de Mercedes de rouge à lèvres-rouge dans le foyer, signaux de l'éclectisme de la déco avec un échantillonnage de biens de consommation séduisantes : un pot de gingembre, une radio bakélite vert qui ressemble comme si elle est sculptée de jade, une robe flapper incrustés de broderies, une trancheuse de viande du renflement courbes, peinture sexy d'un élégant français coiffeuse et Tamara de Lempicka d'un opérateur de téléphone sensuelle de Marcel-agité. Prochaine come concise fenêtre affiche illustrant les sources de ce plus démocratique, avidement commercial et donc dur-à-définir des styles.
     
     
     
     
     
     
    Étonnamment, si l'idée de l'Art déco est de précision industrielle rationalisée, une esthétique futuriste de machine-âge de brillance et de vitesse, ces affichages nous donnent l'historicisme et un engagement sophistiqué avec les traditions de conception de cultures non européennes. La sensationnelle découverte des trésors de la tombe du roi Toutankhamon en 1922 a déclenché un mode pour toutes les choses égyptien. Conception ancienne de grec, africain, japonais et chinois sont également populaires. Sobre abstrait japonais-laque écran Eileen Gray de 1928 est un exemple de standout, typique des extrêmes de la préciosité des matériaux qu'une grande partie des années 1920, Art déco, d'élégance et de raffinement.
     
     
    Plafond lumière, Capitol Theatre, Melbourne, 1921–24
    conçu par Walter Burley Griffin et Marion Mahoney Griffin
    Capitol Theatre, RMIT University, Melbourne

     

    Art Deco a également maintenu un dialogue animé avec l'avant-garde. Il peut ont fuit les aspects fonctionnaliste et puritaines du modernisme, mais qu'il n'a pas empêché de pillage le vocabulaire du cubisme, le futurisme, Constructivisme, De Stijl et le reste pour ses propres fins hédonistes, décoratifs et évasion. Petit, et en elles-mêmes pas particulièrement impressionnante, toiles de peintres d'avant-garde centristes comme Delaunay, léger, l'Ozenfant puriste et le Gleizes cubiste, parfait sens lorsqu'ils sont placés contre les pièces brillantes des arts appliqués et décoratifs — y compris les costumes par les Ballets Russes — qui empruntent de leur couleur et de motifs stylisés, si ce n'est de leur théorie turgescents.

    Au cœur de l'exposition est une suite de salons meublés, évoquant les pavillons de la Exposition Internationale des Arts décoratifs et Industriels Modernes tenue à Paris en 1925. Art déco tire son nom de l'expo, bien qu'étonnamment le terme familier date seulement des années 1960. C'était un gambit commerciaux pour démontrer la domination française sur ses rivales internationales dans la mode et autres produits haut de gamme, avec une brève pour mettre en évidence la moderne et novateur. Se qu'ils ont réussi, malgré la bonne concurrence de certains des européens.

     

     

     

     

     

    L'expo a vu le style naissant à ses régimes plus somptueuses, mais aussi à ses plus confus et informes, avec de nombreux exposant éclectique et rétrograde de l'intérieur. Dans le diaporama des pavillons, le modernisme sans compromis Club du travail soviétique de Aleksandr Rodchenko et de Nouveau Pavillon de l'esprit de Le Corbusier sont un antidote malheureusement absent à ce mélange de bourgeois moelleux.

    Dans cette section les objets individuels atteignent un crescendo du virtuose technique et extravagance over-the-top. On ne peut que s'émerveiller devant la décadence d'une chaise de salon française par André Groult, étrangement vêtu de peau blanche stingray avec un siège de bleu ciel satin, ou un voisin anglais writing desk par Edward Maufe d'acajou et d'ébène, qui est non seulement peint argent mais doré partout en feuille d'or blanc. La verrerie finement gravé, un mode familier dans la version dévoyée d'un million de banlieues des écrans de douche et portes de séparation est tout aussi exquise.

    Superbe Joséphine Baker, mais nu pour une queue de plumes d'autruche et des pans de perles, charlestons exubérant sur un écran de plancher au plafond. Soudain le toast de Paris marque une pause jerk son cou en imitation d'un poulet de traverser ses yeux. Jeu érotique primitif comme clown nuit après nuit doit avoir introduit le ses moments décourageants, mais joie-de-vivre de Baker semble réel. À 19 ans seulement, peut-être qu'elle puisse se le permettre. Rendement en boucle de Baker est l'amorce d'une dimension de voyages exotiques. Sous le signe de la doublure de l'océan et dans un contexte de voyages affiches, un diaporama nous vers des destinations de l'Art déco transporte de Shanghai à Auckland.
     
    Affiche de Victorian Railways, 1937
    Musée Victoria, Melbourne
     
     
    Par maintenant quelque peu dazed, on dérive sur à l'imitation du vivant dans le monde glamour invoquée de la croisière et le grand hôtel. Nous passer le concepteur robes et bijoux de déclaration et de long pour un cocktail et le fume-cigarette de matérialiser entre nos doigts élégamment gantées.
      
      
    Robes du soir des années 1930 ont été impitoyables — backless, coupe en biais et slinky, accrochée à la peau de soies et satins — il aucun os de baleine. Mais quel détaillant ! Ce que le drapé ! Quels effets trompe-l'œil exquis réalisé avec perlage ! Nous nous dirigeons dans nos parures pour le foyer de Strand Palace Hotel Londres, ou du moins ce qui pourrait être récupéré de sa démolition en 1969 : un miracle en chrome et des panneaux de verre éclairé de l'intérieur. Le fantasme est maintenu dans le film adjacent où Joan Crawford et Lionel Barrymore participent à flirter lourd et tout aussi tabagisme excessif, une toile de tout tel un hôtel de région de dépistage.
     
     
     

     Musée Victoria Melbourne

    Soirée veste avec col vert, l'été 1929 (à partir de la maison de couture Jeanne Lanvin, Paris) et la vue de l'exposition d'Art déco 1910–1939 le foyer de la 1930 Londres Strand Palace Hotel (conçu par Oliver Bernard)

     

    La Chambre spacieuse finale de l'exposition sonne un changement émotionnellement édifiant avec l'introduction d'une bande son jazzy. Enfin, c'est la déco que nous connaissons mieux, dépression-ère série américaine rationalisation et Australian art et artefacts. La salle est dominée par une magnifique voiture de Cord 812 Westchester de 1937 bleu de Prusse avec chrome détaillant ; brillant, chevauchement, un objet de fétichisme véritable, provenant d'un collectionneur de Melbourne. Nos étoiles déco maison : Klytie Pate, coton Olive, Rayner Hoff, le Sydney Harbour Bridge, Napier et Christian Waller, ainsi qu'un diaporama de bâtiments de Deco australien banlieues, ne sont pas après coup, mais présenté comme une aimante partie intégrante de la vision généreuse de l'exposition.

    C'est une des superproductions best-orchestrated que j'ai jamais vu. Sa grande réalisation réside dans son transparent fusion de Australian Art déco avec la myriade autres variantes nationales, le détail subsumé dans un parcours narratif entièrement satisfaisant. Désir consumériste effrénée et la nostalgie est flattait sans vergogne à — comment on ne peut avec ces matériaux ? — mais il serait difficile pour tout visiteur ne pas à venir de loin sans une vue élargie de beaucoup et éclairée le style déco et sa période. Plus de 200 000 personnes ont vu l'exposition de Melbourne, a mérité répéter de ses précédents succès brillants en Angleterre, Canada, les États-Unis et le Japon.

    Caroline Jordan est maître de conférences en histoire de l'art à l'Université de La Trobe.

     

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    Biographie d'Antoni Gaudi

    Controversé et critiqué de son vivant pour la singularité de son oeuvre, Antoni Gaudi est aujourd'hui reconnu comme l'une des plus importantes figures de l'architecture espagnole.

     

    Inspiré à ses débuts par le style néo-gothique de Viollet-le-Duc, il se fait pourtant rapidement remarquer pour la fantaisie et la démesure de ses créations qui lui valent d'être affilié au mouvement de l'art nouveau.

     

    Dès lors, il s'illustre dans la construction d'immeubles urbains et résidentiels, et pose les bases de sa démarche artistique, marquée par une conception organique et végétale de l'espace architectonique.

     

     

    C'est ce dont témoignent le palais Güell, en 1889, mais aussi la crypte de la Colonia Güell (1989 - 1915) ou encore la Sagrada Familia (1884 - 1926), cathédrale inachevée que Gaudi considère comme l'apogée de sa carrière.

     

    Reconnu également comme l'un des pères du design, il intègre à l'ensemble de ses travaux des éléments de décoration, comme des vitraux, du mobilier, des sculptures, etc ., tout aussi insolites.

     

     

    Si ses contemporains restent sceptiques face à l'audace de ses projets, il continuera jusqu'à sa mort d'imprimer un caractère de plus en plus fantastique à ses oeuvres, à travers des couleurs toujours plus vives et des formes rondes, pleines, influencées par les éléments naturels.

     

     

     

    Le génie d'Antoni Gaudi

     
    Histoire et photos:
    http://www.darkroastedblend.com/2008/07/architectural-genius-of-antoni-gaudi.html

     
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    Klimt. Oil painting. 1902.

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    "La coloquinte" par Frères Daum

    "La coloquinte", exceptionnelle cucubitacé fabriquée en 1905 par les frères Daum. Nous sommes au tout début du XXème siècle et les frères Daum viennent d'inventer une technique de vitrification, les poudres colorées ne sont pas intercalées entre les couches de verre mais appliquées en surface par les miracles de la fusion.

     

      

    verrerie Daum Nancy

    Verrerie "Daum Nancy"

     

    Sur cette pièce la virtuosité du verrier s'exprime par l'alternance des vitrifications mates et brillantes, internes et en relief, des projections de Granules de verre et de petites incrustations polies, disposées sur la pense en taches éparses et dont les couleurs éclatantes vert dense, jaune vif et rouge carlin confèrent à cette œuvre une étonnante modernité. La signature est gravée au touret "Daum Nancy"

     

     

    verrerie Daum Nancy

    Détail de "la coloquinte", des Frères Daum

      

    Tige jaune et vert en verre filigrané

    Cette coloquine sera vendu par l'étude Millon, Cornette de Saint cyr, le 27 novembre 2009 lors de la vente "de l'art nouveau aux années 1950" qui se tiendra l'hôtel des

    ventes Drouot Richelieu.

     

     

     

     

    Sources

    http://regardantiquaire.canalblog.com/archives/2009/11/25/15925708.html

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    Jules Leleu célèbre designer de l'Art Déco

     

     

    Cette famille d'ébénistes, de créateurs et d'ensembliers fut au sommet de la décoration française durant les années 1920-1948 pour Jules Leleu puis 1948-1970 pour son fils André Leleu. Jules Leleu aménaga de nombreuses ambassades, décora les plus beaux paquebots des années 30; il réalise des commandes pour le Prince de Monaco, l'Empereur du Japon.

    Interieur creation Jules leleu

    Aimant travailler en équipe,il s'entoure d'un groupe d' artiste et d'artisans; les laqueurs Dunand, Bobot, Hamenenaka ; les graveurs sur verre Max Ingrand et Pansart et le ferronnier Raymond Subes.
    Il réalise la décoration "du sol au plafond" du mobilier, aux luminaires en passant par les tapis et les tissus.

     

     





     

     

    Salon de dame Jules leleu

    Salon de dame de 1925 par Jules Leleu
    en loupe d'amboine ,tapis en laine 1951

     

     

     

     

    Buffet marqueté par Jules Leleu

    Buffet marqueté par Jules Leleu 1930

     

    Jules Leleu, Commode

     

     

     

    armoire Jules Leleu

    Armoire 1937 en ébène de macassar
    verre églomisé,piètement en métal chromé réalisé par
    le ferronnier Raymond Subes

     

    JULES LELEU CABINET SECRETAIRE SYCOMORE 1940-1945

     

     

     

    Jules Leleu, Pair of sconces

     

     

     

    Chandelier ART déco par Jules Leleu

    Chandelier art déco par Jules Leleu

    Voir du meuble Art Deco

    Voir l' article sur " Le fauteuil dans le style art déco"

     

     

     

     

      

      

      

    Jules Leleu, Floor Lamp

      

    sources

    http://regardantiquaire.canalblog.com/archives

    /2009/02/17/12584749.html

     

     

     

     

     

     

    Photo du blog Achille Antiquités Nice 

     http://www.achille-antiquites.com/accueil_fr_1_A.html

      

     

     

     

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    Pour la première fois, CHANEL raconte son histoire sur le web dans

    http://Inside-Chanel.com/fr/


    Premier chapitre: la légende de N°5. À travers des documents inédits, une plongée au coeur de ce parfum magique, de sa genèse jusqu'aux égéries qui l'ont incarné depuis sa création.

      

    Pour apprécier cette vidéo, cliquez sur le logo central de RADIONOMY

    colonne à droite - le fond musical du blog sera supprimé.

      

      

      

      

      

      

      

      

     

     

     

     

     

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    1925, quand l'Art Déco séduit le monde

    La Cité de l’architecture & du patrimoine presente l'exposition

    1925, quand l’Art Déco séduit le monde

    Jusqu'au 17 février 2014

    Formes géométriques, pures et dynamiques, le style Art Déco (1919-1940) se caractérise par son attractivité et sa vivacité. Né de l’impulsion des créateurs français tels que les architectes Henri Sauvage, Robert Mallet-Stevens, Roger-Henri Expert, Pierre Patout, les décorateurs André Véra, Louis Süe, André Mare et Jacques-Émile Ruhlmann, les couturiers Paul Poiret et Jean Patou ou encore les sculpteurs Martel, Janniot, Sarrabezolles…, il est le fruit d’une vision commune émanant de champs artistiques variés.

     

     

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    La Cité de l’architecture & du patrimoine, installée dans le Palais de Chaillot, dernier chef-d’oeuvre de l’architecture Art Déco, présente la première grande rétrospective française rendant hommage à une esthétique qui a su unir des créateurs du monde entier et acquérir une popularité pérenne et dont l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels de 1925 à Paris a signé l’apogée.

    Les singularités du style Art Déco seront mises en lumière au travers de mobilier, maquettes et dessins d’architecture mais aussi sculptures, peintures et objets d’art, et présentées sur une étendue de 1100 m².

     

     

     

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    Portrait de Suzy Solidor, par Tamara de Lempicka, 1933,

    Château-musée de Cagnes-sur-Mer

    © 2013 Tamara Art Heritage/Licensed by Museum Masters NYC

      

      

    L’exposition s’organise selon une suite de séquences thématiques qui s’attachent à démontrer les clés du succès international du style Art Déco et ses influences dans les différents domaines artistiques. Après la comparaison et distinction avec l’Art Nouveau, notamment au travers des plans, maquettes et photographies de la Villa Majorelle de Henri Sauvage à Nancy et de la Villa Cavrois par Robert Mallet-Stevens, l’exposition présente les grandes figures de la création française dont les réalisations des années 1910 portent, déjà, les caractéristiques de l’Art Déco : les architectes Henri Sauvage et Auguste Perret, le décorateur André Véra, le couturier Paul Poiret ou le créateur Jacques-Emile Ruhlmann.

     

     

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    Les jets d’eau et perroquets, 1917, par Charles Stern Damas soie et coton,

    Retissage contemporain par la Manufacture de Soiries Prelle, Paris

    © Manufacture de Soiries Prelle, Paris

      

      

    À partir des années 1920, le style Art Déco se développe dans un contexte marqué par les avancées technologiques et la modernité (aviation, automobile, radio, cinéma muet). Mouvement et vitesse inspirent artistes et architectes : les premiers cinémas Art Déco voient le jour comme le Louxor en 1921 (Henri Zipcy) ou le Grand Rex en 1932 (Auguste Bluysen).

      

    Les mentalités évoluent et des personnalités comme la peintre Tamara de Lempicka, Charlotte Perriand, Kiki de Montparnasse, Louise Brooks, Coco Chanel,

    Joséphine Baker ou Habib Benglia (premier acteur africain du cinéma français) contribuent à cette ouverture d’esprit et véhiculent ce style.

     

     

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    Salon de l’Ambassade de France à Belgrade

    © Editions Internationales du Patrimoine / Marc Walter

      

      

    Le parcours se poursuit avec une large séquence consacrée à l’Exposition internationale des Arts Décoratifs et Industriels de 1925, qui fit émerger la dénomination d’«Art Déco». Implantée sur l’esplanade des Invalides à Paris, l’exposition de 1925 est marquée par les pavillons de l’Ambassade française et de la Manufacture de Sèvres, par ceux dédiés aux enseignes des Grands Magasins, ainsi que par le Pavillon du tourisme de Robert Mallet-Stevens et le Pavillon du collectionneur de JacquesÉmile Ruhlmann, construit par Pierre Patout et aménagé en collaboration avec les sculpteurs Joseph Bernard et Alfred Janniot ou le peintre Jean Dupas.

     

     

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    Henri Sauvage - Exposition internationale des arts décoratifs modernes,
    Paris, 1925 : Pavillon Primavera : étude en élévation pour la façade principale
    (1925) © Cité de l’architecture & du patrimoine

      

      

    Suivront la reconstruction de l’après-guerre 1914/18 et le développement de l’architecture Art Déco en France, notamment dans le domaine public (aéroports, gares, hôpitaux, lycées) mais aussi villas privées, magasins : Samaritaine à Paris (Henri Sauvage, 1933), Bibliothèque Carnegie à Reims (Max Sainsaulieu,1928), Hôtel Plazza à Biarritz (Louis-Hippolyte Boileau, 1928), Gare de Lens (Urbain Cassan, 1926), La Piscine à Roubaix (Albert Baert, 1932) ou la Bourse du travail à Bordeaux (Jacques D’Welles, 1938).

     

     

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    Coiffeuse et son tabouret en laque Duco, vers 1926, par Paul Follot

    © Galerie Michel Giraud / photographe Stéphane Briolant

      

      

    Les paquebots construits dans l’entre-deux guerres, tels l’Ile de- France (1926) et le Normandie (1932), seront les véritables ambassadeurs du goût pour le style Art Déco. Un espace reconstitué d’après le Normandie cherchera de faire renaître leur magie par des photographies, portfolios et dessins.

    Une dernière section importante est dédiée à la résonance mondiale de ce mouvement esthétique. Après le succès retentissant de l’exposition de 1925 à Paris, architectes, artistes et décorateurs français sont appelés dans les grandes villes du monde pour exercer leurs talents.

      

      

    À New York, Alfred Janniot réalise les portes du Rockefeller Center construit par Wallace Harrison, qui avait fait ses études aux Beaux-Arts de Paris.

      

      

    À Madrid, Bruxelles, Porto, Belgrade, Rio de Janeiro, São Paulo, Shanghai, Saïgon, Tokyo, Chicago, les artistes français influencent leurs homologues étrangers qui déclineront ainsi le style Art Déco en lui insufflant souvent un esprit local. L’Art Déco est adopté, et devient ainsi le premier style vraiment international.

     

     

    1925, quand l'Art Déco séduit le monde

     

    Sources

    http://regardantiquaire.canalblog.com/archives/2013/11/01/28339139.html

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    Le meuble Art-déco et son style

      

    Le meuble art déco fut le dernier grand style pendant lequel ébénistes et créateurs réalisèrent du mobilier luxueux dans la lignée de l' ébénisterie du XVIIIème siècle. Par exemple la commode art deco ou le buffet art deco sont en ruptures totale avec les courbes sinueuses et végétales du style précédent l' art nouveau. Sous l' influence de grands architectes comme Le Corbusier les lignes fonctionnelles et droites vont régner en maître durant cette période de l'entre deux-guerres.

    Généralement le style art déco est considéré comme étant apparu après la seconde guerre mondiale , s' écoulant sur pratiquement deux décennies depuis le début des années 20 à la fin des annés 30 . Mais en fait des meubles aujourd' hui considérés comme du pur style art déco furent réalisés par des ébénistes comme Rulhmann dés 1910.

     

     

    buffet art deco

    Buffet Art Déco en Palissandre

    Source Proantic Le site des antiquaires Le Roi Fou Antiquité

      

      

    Descriptif du style Art déco

    Les lignes de l' art déco sont représentatives d' un style influencé par les nouvelles architectures du Corbusier ou de Mallet Stevens ou bien s 'inspire aussi des tendances de la nouvelle peinture cubiste.

    Le meuble art Déco est un mobilier luxueux utilisant des matières rares comme l' ivoire pour des filets ou des motifs ornementaux, le bronze avec les meubles de Armand- Albert Rateau, les laques appliqués sur des portes ou des dessus de tables ou des bois précieux avec l'acajou ou le palissandre.

    Sous cette époque on redécouvre des techniques anciennes et parfois disparues ,le galuchat ,un cuir de poisson utilisé en gainerie ou sur des meubles ( les meubles de Groult) la marqueterie de paille avec l'ébéniste Jean Michel Frank ou le parchemin.

     

     

    buffet art deco

    Buffet Art Déco

    Source Proantic le site des antiquaires Art Déco Sylvain France Antiquités

    Quelques grands noms du mobilier pour l' Art Déco.

    André Groult(1884- 1966) Paul Iribe( 1883- 1935) Jacques-Emile Rulhmann(1879-1933)

    Süe et Mare ,Clément Rousseau et Eugène Printz (1889-1948)

     

     

    commode art deco

    Commode Art Déco

    Source Proantic le site des antiquaires Art Déco Sylvain France Antiquité

     

    sources lien - merveilleux lien - http://regardantiquaire.canalblog.com/archives/2011/10/20/22420531.html

     

     

     

     

     

     

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    DIEPPE

    La_villa_Perrotte__15_

      

     

     

    que 

     

    Commandée par Pierre Perrotte, industriel dieppois (huileries Poullard) et maire de Dieppe de 1929 à 1935, à l’architecte dieppois Georges Feray et à l’architecte parisien Louis Filliol, la Villa Perrotte est un superbe hôtel particulier, moderne et fonctionnel bâti en 1928.

     

    Véritable bijou Art Déco

    Cette villa aux volumes géométriques et asymétriques, aux formes épurées, avec porte-mât de type paquebot, toit terrasse avec corniches saillantes, façades sur jardin et sur rue différentes, fenêtres en bandeau, grand vitrail à motifs géométriques éclairant une vaste cage d’escalier (l’Art Déco réserve une large place à cet élément, le faisant désormais entrer dans les édifices privés) illustre à merveille le style moderniste. Les menuiseries extérieures prolongent le dessin des façades. Le rythme des impostes, des ouvrants et la forme des châssis participent à l' harmonie du lieu.

     

    Le

      

    jardin

     

      

     

     Côté jardin, sa façade est agrémentée d’un bow-window en V sur deux étages, élément caractéristique du travail de l’architecte Georges Féray (architecte qui réalisa entre autres le Sacré Cœur de Janval et le groupe scolaire Jules Ferry, à Dieppe).Site logo

    L’architecture de cette villa reprend certains des grands principes définis par Le Corbusier : portes intérieures coulissantes au rez-de-chaussée, faisant référence à la notion de « plateau libre », pureté des lignes et des volumes. L’ossature en béton armé, matériau utilisé à grande échelle à partir des années 1920 pour la modestie de son coût et sa beauté, permet d’agrandir pièces et fenêtres (poutres de longue portée, poteaux, linteaux…).
     
     

     
     

    La décoration intérieure est d’un très grand raffinement, et d’une prodigieuse harmonie : mobilier encastré (banquette retapissée à l’identique s’inscrivant dans une alcôve, bibliothèque recouvert de placage « à livre ouvert », placards dans la cuisine, sur les paliers…),

     

      

    somptueuses cheminées en marbre aux coloris rares et aux sculptures originales en bas relief (feuillages ou motifs marins) , remarquable travail de ferronnerie parfaitement illustré par les cache-radiateurs en fer forgé tressé, la rampe d’escalier, les appliques lumineuses, la console de l’entrée…,extraordinaires couleurs des carrelages, luminosité exceptionnelle de chaque pièce...

     

     

    Souci du détail

     Chaque détail de cette villa a été minutieusement pensé et est le fruit d’un remarquable travail d’architecte, motivé par une recherche de fonctionnalité, s’expliquant par un changement des besoins des Français (progrès de l’hygiène, goût du confort…) et imprégné d’influences diverses et contradictoires telles que le cubisme, pour la simplification géométrique des formes, le fauvisme, pour l’association des couleurs ou l’Orient, pour les frises zigzagantes.
     

     

     
     
     
     
     
    La_villa_Perrotte__12_

     

     

     

    Cette exceptionnelle villa Art Déco ne révèle tous ses secrets qu’après plusieurs visites, qu’après de longues observations de ses sols, de ses plinthes, de ses plafonds, de ses coins et de ses recoins…A chaque passage, l’œil du visiteur découvre avec ravissement un nouveau détail s’inscrivant en parfaite harmonie avec le reste du décor, décor Art Déco qui se trouve ici à son apogée.

    A l’origine maison d’habitation pour la famille Perrotte puis la famille Ouvry (Antoinette, fille de Pierre Perrotte ayant épousé le Docteur Paul Ouvry), la villa devient exclusivement un cabinet médical dans les années 80.

    NouvLa_villa_Perrotte__9_elle vie

     

    Suite au déménagement des cabinets médicaux pour la nouvelle clinique Mégival située à Saint Aubin sur Scie, une nouvelle vie pour cette somptueuse Villa a commencé le 12 décembre 2008.Une vie ouverte sur la présentation d’artistes contemporains : peintres, sculpteurs, photographes, qui occuperont le rez-de-chaussée, soit plus de 200 m2, ainsi que le jardin, clos de murs, exposé plein sud et isolé des bruits de la rue grâce au volume de la maison.

     

     

     

      

      

    Mais, outre ces expositions, la Villa Perrotte est devenue lieu de vie, mêlant histoire du bâtiment et de l’Art Déco grâce à des visites et des conférences organisées par Dieppe Ville d’Art et d’Histoire ou des visites libres durant les heures d’ouverture de la galerie mais aussi grâce à des animations ponctuelles telles que rencontres avec les artistes exposés, lectures, concerts et des partenariats tissés avec les autres structures culturelles de la ville : MJC, Conservatoire Camille Saint Saens, Dieppe Ville d'Art et d'Histoire…

     

      

      

    SOURCES : superbe blog

    http://villaperrotte.fr/lieu

     

     

     

     

     

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    PISCINE de ROUBAIX

    La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix,

     

     

    Le Musée est implanté depuis l'automne 2001 sur le site de l'ancienne piscine municipale qui est un exceptionnel bâtiment art-déco. Cette piscine fut construite entre 1927 et 1932 par l'architecte Albert Baert à l'initiative du maire de l'époque, Jean Lebas.

     



    Aujourd'hui inscrite au patrimoine du XX siècle, cette piscine offrait à la population de Roubaix un service sportif et hygiénique de grande qualité.



    Fermée depuis 1985, pour des raisons de sécurité.

      

    musee-de-la-piscine-a-roubaix

      

    La Piscine, reconvertie par l'architecte Jean-Paul Philippon, abrite maintenant, sur son site exceptionnel, le Musée d'Art et d'industrie de Roubaix.

     

     

    PISCINE de ROUBAIX

    LA PLUS BELLE PISCINE DE FRANCE : ROUBAIX

     

     

     

     

    Un musée qui est à lui-même son chef-d'œuvre.Musée d'Art & d'Industrie de Roubaix

    Les visiteurs sont catégoriques : c'est un lieu « magique » que cette splendide piscine Art déco construite dans les années 1930 quand Roubaix était encore la capitale glorieuse du peignage et du délainage. Restaurée de fond en comble et rendue à sa splendeur passée, la Piscine abrite désormais une collection exceptionnelle d'arts appliqués à l'industrie.


    La Piscine, fait une pirouette très arts-éco pour intégrer la culture dans la société


    Cette ancienne piscine est restée une piscine. Elle est la pièce maîtresse de la mise en valeur du centre historique de Roubaix.

     

    La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix

     

     

    A elle seule l'histoire de La piscine est exemplaire. Roubaix est une ville industrielle, qui doit sa puissance à quelques grandes familles d'entrepreneurs industriels, mais aussi à une tradition ouvrière et syndicale toujours active.

     

    Le musée de la piscine à Roubaix de nos jours

    Plusieurs collections, notamment les œuvres du peintre d’origine Roubaisienne Jean Joseph Weerts, sont présentées dans un cadre de plus de 7000m2. Ce bel endroit, Piscine du Nord vous le recommande.

    Divers programmes sont à découvrir sur : www.roubaix-lapiscine.com

      

      

    Ce double aspect de fierté industrielle teintée de paternalisme et de culture populaire tenace donne sa personnalité à la ville et à son nouveau musée.



    Musée d'Art & d'Industrie de Roubaix

    En 1922, la municipalité charge l'architecte Albert Baert (qui a déjà fait ses preuves avec les Bains Dunkerquois) de construire la plus belle piscine de France. L'ambitieux projet aboutit en 1932, traversant toutes les difficultés financières.

      

    C'est le triomphe de l'architecture hygiéniste ("un esprit sain dans un corps sain") et de l'effervescence décorative des années trente. Un palais pour le peuple d'un style composite unissant pour le meilleur des apports byzantins et mauresques à la splendeur décadente de vitraux, d'émaux baindaires et de mosaïques.

     

      http://blog.piscinedunord.fr/idee-de-sortie-le-musee-de-la-piscine-a-roubaix/

     

     

    Une réussite fabuleuse qui fait de ce bâtiment - à la fois piscine sportive et établissement public de bains-douches - un actif centre de vie et un lieu de

    rencontre ludique.

      

      

    Outre le magnifique bassin en céramique de la piscine, le bâtiment comprenait également un jardin, des baignoires réparties en petites cellules sur deux étages, mais aussi un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle

     

     

     

     

     

     

    Hélas, les équipements sportifs résistent mal aux outrages du temps, aux exigences techniques et à la surenchère des normes de sécurité. La piscine est fermée en 1985. Mais il n'est pas question de démolir cet ensemble cher au cœur des Roubaisiens.

      

    En 1990, le Conseil municipal et la Direction des musées de France se mettent d'accord sur le projet un musée dans le bain. Un concours international est lancé. Le jury choisit la proposition de Jean-Paul Philippon.

      

    Respectueux de "I'âme du site", il y déploie avec tact les collections d'art et d'histoire, qui rendent justice à toutes les composantes de l'histoire mouvementée de la Région. Les travaux s'échelonnent de janvier 1998 à la fin de l'automne 2001. Aujourd'hui, le visiteur ne peut que se féliciter du choix du jury et de la clairvoyance du concept "un musée dans le bain".

     

     

    " La Piscine " à Roubaix

     

     


    La salle maîtresse du musée est évidemment celle de la piscine. L'eau est toujours là. Elle est déversée par la gueule du "lion",une figure de Neptune et elle remplit le bassin olympique de 50 m. Des planchers en gradins nouvellement installés forment un promenoir au bord de l'eau.
    La collection Beaux-Arts est exclusivement consacrée aux XIXe et XXe siècles.

      

      

    Elle est organisée de façon chronologique et thématique. On y retrouve de la peinture, de l'échantillon textile, de la céramique, du mobilier, de la photo et de la sculpture.

     

     

     

     

    Musée d'Art & d'Industrie de RoubaixLe visiteur déambule parmi les statues, aguiché par les sirènes, baigneuses, danseuses et belles méditantes de pierre et de bronze. Des hommes veillent sur elles : bûcheron, semeur ou athlète. Toutes ces oeuvres, de taille humaine, témoignent de l'école française de sculpture du milieu du vingtième siècle, école qui n'a été esclave d'aucun mouvement d'avant-garde, mais qui a sereinement assuré la continuité de la tradition figurative du dix-neuvième siècle.

     

      

      

    A part le grand Robert Wlérick, il n'y a pas de nom à citer. Cet ensemble de qualité, dont ne s'élève pas d'œuvre vedette, crée la beauté et l'unité de cette piscine-galerie au décor fastueux.

    Surprise durant la visite :l'ambiance sonore rétro, les cris des baigneurs d'antan retentissent régulièrement, et il suffit de fermer les yeux pour imaginer les lieux au plus fort de leur fréquentation passée...

     

     

     

    Cette Galerie de sculptures décoratives est entourée par un grand nombre de petites pièces claires, quiMusée d'Art & d'Industrie de Roubaix : Remy Cogghe " Le combat de Coqs en Flandre 1889 s'emboîtent les unes dans les autres en une trame serrée : anciens vestiaires, salles de bain, cabines de douche. Les collections du musée y sont présentées par variations chronologiques, dans un parti pris thématique quelque peu sec. Évidemment, il n'y a pas d'œuvres majeures, à quelques exceptions près. Dernier venu, le musée de Roubaix n'a pu récolter que les miettes des trésors rassemblés par les barons industriels du Nord, répartis entre Douai, Lille, Tourcoing et Valenciennes. Mais ces miettes sont plaisantes, elles illustrent l'histoire de la Région et les goûts qui dominaient au fil des époques.

      

    On passe du sourire à l'émotion, traversant le kitsch néo-académique, I'orientalisme pimenté d'érotisme, le populisme bon enfant des artistes que l'on n'appelait pas encore des "témoins de leur temps". On découvre l'œuvre d'un maître de Roubaix, Jean-Joseph Weertz, (1846-1927), auteur entre autres d'un phénoménal Marat assassiné, grande machine historique et dramatique.

      

    Parmi les chefs-d'œuvre présentés, il y a La petite châtelaine de Camille Claudel. Une section d'art plus récent s'illumine des dernières lueurs de l'impressionnisme et des feux des Fauves. Dans le rayon sculpture, Rembrandt Bugatti est l'épicentre d'un élégant ensemble de représentations animales.



    Musée d'Art & d'Industrie de RoubaixLa partie industrielle de La Piscine garde la mémoire de l'art et du savoir-faire des filatures de Roubaix : échantillons de textile, cartons, modèles et maquettes de mode depuis la grande époque des arts-déco jusqu'au design contemporain (Garouste et Bonetti). Elle est complétée par une tissu thèque qui s'adresse aux professionnels.


    Une affirmation de l'âme textile de la ville, portrait d'une cité industrielle bâtie au XIX° et XX° siècles.

    Ce musée est accueillant, facile d'accès, d'esprit ouvert. Il s'adresse à tous et à chacun, quelle que soit sa culture de départ ou son niveau d'instruction, comme insiste Bruno Gaudichon, conservateur en chef.

      

    Sa présentation n'a rien de savant. Elle fait glisser en douceur de l'évocation des plaisirs aquatiques à ceux des sens, puis à ceux de l'art. Et des animations pour grands et petits sont prévues dans la conception même du musée : males à jeux dans les bancs de certaines salles, espace de découverte tactile, espace sonore...

     

     

     

     

     

     
    Le bassin central version 21ème siècle ! photo A. Leprince © La Piscine M.A.I.A.D. Roubaix

     

    Après avoir fermé ses portes au public au début de la Seconde Guerre Mondiale, le Musée d’Art et d’Industrie André Diligent, alors installé dans le bâtiment de façade de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles, a rouvert ses portes, grâce au soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, dans ce lieu symbolique des années 30.

     

     

    Construite entre 1927 et 1932, à l’initiative du maire de l’époque Jean-Baptiste Lebas et d’après les plans de l’architecte lillois Albert Baer (1863-195) la piscine de Roubaix offrait un service sportif et hygiénique de grande qualité ouvert à toutes les classes sociales.

      

      

      

    Le bassin de nage, orné de mosaïques bleues et or, était surplombé d’une grande nef éclairée de vitraux ; le “réfectoire des nageurs” comprenait un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle.

      

    Fermée en 1985, la piscine fut reconvertie de 1998 à 2001 par l’architecte Jean-Paul Philippon.

     

     

     

    Les nageurs dans les années 30 ! Photo M. Rucquois

    Après votre visite du Musée, une pause dans le salon de thé MEERT pour se réchauffer… autour d’un thé et de délicieuses gaufres fourrées à la vanille de Madagascar.

    23, rue de l’Espérance
    59100 Roubaix
    Architecte : Jean-Paul Philippon

     

     

     

    Le jardin d'entrée - photo A. Leprince © La Piscine M.A.I.A.D. Roubaix

     

     

    POUR APPRECIER cette VIDEO - cliquer sur le logo central de RADIONOMY - colonne de gauche, en bas, le fond musical du blog sera supprimé.

     

    SOURCES : super blog

    http://www.nordmag.fr/nord_pas_de_calais/roubaix

    /musee/musee_artetindustrie.htm

     

     

    Entrée : 23 rue de l'Espérance 59100 ROUBAIX
    adresse postale : 24, rue des Champs
    Situation : entre l'Hôtel de Ville et la Gare de Roubaix
    Tel : 03 20 69 23 60 Fax : 03 20 69 23 61

      

    site http://www.roubaix-lapiscine.com/
    lapiscine.musee@ville-roubaix.fr

      


    Ouvert tous les jours, sauf lundi, du mardi au jeudi 11h-18h, vendredi 11h-20h. Samedi et dimanche 13h-18h.

      

    Fermé certains jours fériés, se renseigner au musée.

     

     musee-de-la-piscine-a-roubaix

     

     

     

     

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