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    Artiste aux multiples facettes et épouse de Robert Delaunay, Sonia Delaunay naît Sarah Ilinitchna Stern à la fin du XIXe siècle à Gradizhsk, en Ukraine, avant d'être placée très jeune à Saint-Pétersbourg, chez son oncle Henri Terk, qui l'adopte. Personnage d'influence, Henri Terk fait voyager sa fille adoptive en Europe, dont elle visite pendant sa jeunesse les principaux musées.
     
     
     
     
     
     
     

    Naissance :

    1885 Gradizhsk (Ukraine)  

    Mort :

    1979 Paris Pays principal :

    Ukraine Lieu de travail principal :

    Paris, Grasse

     

     

     
     

    Après ses études secondaires, Sonia s'installe à Karlsruhe, en Allemagne, où elle suit les cours de l'Académie des Beaux-Arts, puis s'installe à Paris en 1905, à l'âge de vingt ans. Son art est alors très influencé par le post-impressionnisme de Van Gogh, Gauguin,le Douanier Rousseau et par les Fauves.
      
      
    En 1908 elle épouse le galeriste allemand Wilhelm Uhde, qui lui permet d'exposer ses œuvres.
     
     
      
     
    Le mariage avec Uhde est bancal, et dès l'année suivant son mariage, elle devient la maîtresse de Robert Delaunay, qu'elle épouse dès 1910.
      
    Ensemble, les deux artistes vont lancer un mouvement artistique, l'orphisme — terme inventé par Apollinaire en référence à l'un de ses poèmes, et qui l'assimile à une forme de poésie pure, de « langage lumineux ».
      
      
    L'anecdote veut que ce soit la création par Sonia d'un patchwork pour le lit de leur fils qui fut le point de départ de cette nouvelle esthétique, basée sur l'usage spontané de la géométrie et de la couleur, hors de toute recherche de perspective et de naturalisme
      
     
     
     

     

    Qualifier l’oeuvre de Sonia Delaunay contredirait toute l’entreprise de cette artiste pluri-disciplinaire.

      

    Née en 1885 dans la région d’Odessa en Ukraine, elle est adoptée par un oncle fortuné qui lui donne accès à l’éducation, à l’Art et aux musées des grandes capitales européennes.

     

      

      

    Elle arrive à Paris en 1905, dans le cadre de ses études artistiques, mais dans l’esprit de ce début de XXè siècle, réfractaire au prédestiné, à la règle et au dictat, elle s’en détourne pour préférer  l’errance dans les galeries où elle découvre les Fauves, Cézanne, Van Gogh, Gauguin,…

     

     

     

    Par l’entremise de son premier mari, un galeriste allemand, elle rencontre son second époux, Rober Delaunay. En couple, les Delaunay entament une recherche sur la couleur qui deviendra l’essence, le fond et la forme mais aussi la ligne d’une nouvelle peinture pour un art non-figuratif.

     

     

      

      

    Sous l’influence du fauvisme, elle présente des premières oeuvres aux sujets et modèles tranchés, cassés par la brutalité des tons. Perfection créative à viser, la musique offre aux artistes, en ce début de siècle, le constat philosophique qui sous-tendra leurs oeuvres respectives.

     

     

     

    Associations puissantes de rythmes et de mélodies, les compositions se rassemblent dans l’idée de “simultané”, ce qui constitue un défi nouveau pour les poètes et les peintres. Sonia Delaunay développe alors progressivement une utilisation et une signification lyrique de la couleur, proche du cubisme, entre rythme et teinte. Répétitions formelle, structurelle, mais aussi des tons, ses peintures prennent une direction que suivront toutes ses propositions artistiques.

     

     

     

    De 1913 à 1917, elle travaille notamment à l’illustration des poèmes de Blaise Cendrars, lui aussi obsédé par un art “simultané”. Sonia Delaunay et lui proposeront , en tant que langage nouveau, une édition en accordéon de la “Prose du transsibérien et la petite Jehanne de France” de deux mètres de long repliée par 10 fois pour obtenir un format livresque de 18 centimètres.

     

    En 1923, elle reçoit une commande d’une cinquantaine de dessins destinés à la production textile.

     

     

    Sceptique dans un premier temps, elle saisit rapidement l’intérêt de cette proposition et y voit l’occasion de poursuivre ses recherches. Le textile inspirera son goût pour la couleur en tant que médium d’un art “simultané”. Elle ouvrira d’ailleurs une boutique textile de 1924 à 1926, nommée “Boutique Simultané”.

     

     
    1885 Gradižsk 1979 Paris
     

    Sonia Delaunay-Terk

    Sonja Delaunay-Terk, née Stern, naît en 1885 à Gradizhsk en Ukraine. Delaunay découvre sa passion pour l’art très tôt et fait des études de dessin à l’Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe de 1903 à 1905. Elle s’installe ensuite à Paris. Pendant sa formation à l’Académie de la Palette, Delaunay crée des œuvres qui témoignent nettement de son inspiration par des artistes comme Paul Gauguin, Vincent van Gogh et les Fauves. Son mariage conclu en 1910 avec Robert Delaunay, artiste ambitieux de l’avant-garde parisienne, est caractérisé par un échange artistique réciproque. Les deux artistes étudient la représentation de la lumière et du mouvement de manière intensive et découvrent une nouvelle forme d’expression artistique basée sur le contraste simultané. Les tableaux de Delaunay sont précédés par de nombreuses études sur les couleurs traitant la problématique de la lumière, de la couleur et du mouvement.

     

    Le tableau "Bal Bullier" de Sonja Delaunay, peint en 1913, correspond à la mise en pratique de l’idée des mouvements de danse rythmiques par la représentation de formes circulaires mélangées à des couleurs pures au milieu. L’application de ces intentions artistiques à la culture quotidienne, du stylisme de mode à la conception d’un livre en passant par la décoration intérieure, fait de cette artiste l’une des représentantes les plus importantes du mouvement Art déco. Ses premières robes "simultanées" sont ainsi créées en 1913 et incitent le poète Blaise Cendrars à écrire le poème "Sur la robe elle a un corps".

     

    Après un séjour au Portugal en 1914, Sonja Delaunay vit à Madrid avec sa famille. Dans la capitale espagnole, elle fait la connaissance de Serge Diaghilev (1872-1929) pour lequel elle conçoit des costumes et des décors destinés à ses "Ballets russes". A la fin de la Première Guerre mondiale, elle rentre à Paris et crée alors entre autres des décors pour des pièces de théâtre dadaïstes ainsi que pour différents films. Un point culminant est la décoration d’un pavillon à l’Exposition universelle de 1937 élaborée en commun par le couple. L’artiste obtient la médaille d’or pour sa fresque "Portugal" dans le pavillon des chemins de fer. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale,

     

    Sonja Delaunay se consacre de nouveau plus à la peinture et crée l’importante série de tableaux "Rythme", "Rythme coloré" et "Rythmes-couleurs" dans une phase de travail particulièrement intensive et vigoureuse. Sonja Delaunay meurt à Paris en 1976.

     

    Ce simultanéisme fondera toute les productions de Sonia Delaunay, qu’elles soient strictement picturales, modistes ou encore matérielles, par la conception de mobilier ou le design de voitures. Malgré la tentative presque politicienne d’Apollinaire de rattacher le  travail des Delaunay au cubisme orphique (du nom de son poème “Orphée”),  l’oeuvre de Sonia a plus en commun avec l’abstraction, qui refuse la  figuration et ne nécessite point de thème précisé, tout en s’en écartant  par le privilège accordé aux couleurs. Le théâtre ou le cinéma  reprendront et utiliseront son travail (“Le Petit Parigot”). Sonia Delaunay décède à  Paris en 1979.

     

     

     

    Elle drappait les femmes de peintures abstraites, envoyait le Modernisme à la plage, habillait les acteurs des films de Man Ray et des pièces de Tristan Tzara de « poèmes qui se meuvent ». De Sonia Delaunay (1885-1979), son ami André Breton, chantre du Surréalisme, déclarait dès 1905 qu’elle « traitait les couleurs comme des bâtons de dynamite, les faisant exploser pour faire jaillir la lumière ».

     

    She wrapped women into abstract paintings, sent Modernism to the beach, dressed actors of Man Ray’s films and Tristan Tzara’s plays into « moving poems ». Of Sonia Delaunay (1885-1979), her friend André Derain said, as soon as 1905, that she « treated colors like sticks of dynamite, exploding them to produce light. »

     

     

     

     

     

    Sonia (née Terk, elle avait vu le jour en Ukraine), épouse du peintre Robert Delaunay, s’était prise de passion pour la théorie des couleurs développée par Chevreul en 1839. Le Simultanéisme allait devenir le fil rouge de ses expériences variées, comme les quelque 300 pièces exposées à New York au Cooper-Hewitt, National Design Museum, le racontent.

    Ukrainian-born Sonia (née Terk), wife of painter Robert Delaunay, was passionate about the theory developped in 1839 by chemist Chevreul. Simultanéisme was to be the common thread to her various experiences, as demonstrates no less than 300 pieces displayed at the Cooper-Hewitt, National Design Museum in New York.

     

     

     

     

    « Color Moves, Art & Fashion by Sonia Delaunay », Cooper-Hewitt National Design Museum, NY (until June 19th)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    sources http://arts.fluctuat.net/sonia-delaunay.html

    Personnalités associées à Sonia Delaunay

    Personnalités Similaires Serge Poliakoff
    Inspirations Paul Gauguin, Georges Seurat, Le douanier Rousseau
    Collaborations Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars
    Amis/Famille

    Robert Delaunay

     

     

     

     

     

     

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