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Elsa Schiaparelli (née le 10 septembre 1890 à Rome et morte
le 13 novembre 1973 à Paris ) est une créatrice de mode italienne.
Elle est notamment l'inventrice du « rose shocking ».
Biographie
D'origine italo-égyptienne, fille de Celestino Schiaparelli, Elsa Schiaparelli est la nièce de Giovanni Schiaparelli, découvreur des canaux martiens.
Elle est l'épouse du comte Wilhelm de Wendt de Kerlor, un théosophe, rencontré à Londres en 1912.
Ensemble, ils eurent une fille, la comtesse Maria Luisa Yvonne Radha de Wendt de Kerlor.
Elle est donc la grand-mère de Marisa et Berry Berenson, femme de l'acteur Anthony Perkins.
En 1927, elle ouvre à Paris son premier magasin, Pour le Sport. Elle y crée des pulls avec de grands nœuds en trompe-l'œil qui font ses premiers succès. Elle collabore avec des artistes surréalistes tels Salvador Dali (qui crée un tissu avec homard pour l'une de ses robes), Jean Cocteau, ou Alberto Giacometti au cours des années 1930.
Elle introduit dans l'esthétique vestimentaire de l'époque la dimension symbolique et le détournement de fonction, notamment en transformant un escarpin en chapeau. En 1936, elle lance le parfum Shocking dont le flacon qui représente un torse de femme, moulé d'après Mae West, fait scandale.
En 1940, elle s'exile aux États-unis jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En 1954, victime de difficultés financières, elle doit fermer boutique et déménage à New York.
Après 1959, elle fait partie du Comité de réceptions de la Biennale de Paris. Elle meurt le 13 novembre 1973 à New York.
Bibliographie
- Dilys E. Blum, , Paris, Union centrale des arts décoratifs, 2004.Elsa Schiaparelli
Née à Rome en 1890, Elsa Schiaparelli est une créatrice de mode protéiforme, proche du milieu dadaïste.
Tout au long de sa vie, elle collabore avec des artistes de tous bords, comme Salvador Dali, Jean Cocteau ou encore Alberto Giacometti.
Elle introduit dans l'esthétique vestimentaire de l'époque la dimension symbolique et le détournement de fonction, notamment en transformant un escarpin en chapeau.
En 1936, elle lance le parfum Shocking dont le flacon représente un torse de femme. Dès lors, elle ne manque pas de faire scandale dans la bonne société.
Femme de talent, son imagination sans borne a fait d'elle une des personnalités les plus remarquées et remarquables de son époque. Bon nombre de ses créations sont reprises aujourd'hui par l'ensemble des acteurs de la mode.
En effet, dès 1927, dans son premier atelier parisien, elle crée des tricots aux motifs insolites (squelette vu au rayon X...) qui marquent les esprits.
En 1930, elle crée la première robe de soirée avec une veste, et les premiers vêtements à fermetures éclair visibles.
L'année suivante elle choque le monde du tennis avec sa jupe divisée, précurseur de nos shorts actuels.
De retour en France après la seconde guerre mondiale (elle migre vers les USA en 1940), Elsa fait la couverture du premier numéro du magazine Elle.
De nombreux représentants de la génération des années 1950, comme Hubert de Givenchy et Pierre Cardin, sont formés dans ses ateliers.
Le nom "Schiaparelli" appartient désormais au propriétaire de la maison Tod's. Olivier Theyskens a longtemps été préssenti pour reprendre la direction artistique de l'illustre maison. Mais il n'en est point. La place est donc toujours libre!
Elle a transformé le visage de la mode entre les deux guerres mondiales avec une bonne dose de créativité, un peu d'aide de ses amis surréalistes et pas de formation officielle.
Qu'était-ce donc que le monde aime à propos d'Elsa Schiaparelli ?
Elsa est née en Italie à une famille riche et n'a pas été porté à croire que les femmes doivent gagner leur vie.
1939
Ayant refusé d'épouser un flux de parents approuvé prétendants, Elsa se sont fiancés au comte Guillaume de Wendt de Kerlot le lendemain de leur rencontre, et, malgré la désapprobation de sa famille, l'a épousé.
Quand elle a divorcé six ans plus tard, après un mariage tumultueux, elle eut une fille petite et vivait aux Etats-Unis.
Maintenant luttent pour l'argent, un ami a aidé son installation à Paris où sa carrière a commencé la mode.
La légende veut que Paul Poiret a relancé sa trajectoire vers la célébrité de la mode.L'histoire raconte que, après un de ses défilés de mode, Elsa a essayé sur un de ses manteaux et le concepteur a suggéré qu'elle l'acheter.Elle a répondu qu'elle ne pouvait pas se le permettre et, de toute façon, n'auraient jamais l'occasion de le porter.
«Une femme comme vous», dit Poiret,
«peut porter n'importe quoi, n'importe où.
Et ne vous inquiétez pas de l'argent.
"Ainsi commença une longue amitié qui a encouragé Schiaparelli pour commencer à concevoir.
Elle est surtout connue ces jours-ci pour son spectacle à couper le souffle robes, mais quand Schiaparelli initialement conçu son label c'était avec l'idée d'apporter à l'américaine vêtements de sport à l'Europe.
Dans un pays où les maisons de mode traditionnel produit complexe conçus, et laborieusement construit articles, elle a voulu produire un discours simple, pratique sépare adapté à la femme au travail.
Elle a commencé avec de simples morceaux de tricot et devint rapidement connue pour les chandails avec des motifs en trompe-l'œil, attirant un public des deux côtés de l'Atlantique qui comprenait Greta Garbo, Katharine Hepburn et Joan Crawford.
En 1933, Schiaparelli se lance dans des tenues de soirée, et voici qu'elle avait une chance de vraiment laisser son imagination courir sauvage.Un artiste dans l'âme, ses robes glamour et des accessoires pour les accompagner ont été considérées comme extrêmement choquante à l'époque et synonyme du mouvement surréaliste.
Elle a été championne de collaborations, d'obtenir l'aide de ses amis à venir des designs toujours plus audacieuse;
Man Ray, Salvador Dali, Cecil Beaton et Picasso avaient tous une main dans ses collections.
Ses pièces les plus mémorables ?
La robe de homard qui a comporté un homard de Dali peint sur la jupe, le chapeau de chaussures, un casque en forme d'une chaussure retroussé; ses gants noirs avec des clous d'or attachée, et l'ombre de la signature de son rose shocking dont elle a utilisé tout au long de ses collections .
Entre les deux guerres mondiales a été Schiaparelli chouchou de la mode, rivalisant avec Chanel dans les cotes de popularité et d'aider à changer le visage de la mode.
1936
Non seulement elle sème les graines de collections modernes, mettant l'accent sur la créativité plutôt que la construction traditionnelle, elle a contribué à insuffler un sentiment de plaisir et de jeu dans une industrie qui se prenaient très au sérieux.
Malheureusement, pendant la Seconde Guerre mondiale, son label a dans un déclin, comme elle a passé les années de guerre dans les Etats.
Quand elle est revenue, le visage de la mode avait changé de façon spectaculaire et son esthétique scandaleuse ne correspondent plus à l'humeur du public.
Elle a fermé sa maison de couture en 1954 et mourut en 1974, mais son style n'a jamais été oubliée et continue d'influencer la mode d'aujourd'hui.
Par Emma Vend
Sources Wikipedia
Photographies diverses google.
Sources :
DR - http://dona-rodrigue.eklablog.com/elsa-schiaparelli-couturiere-d
e-la-haute-couture-annees-30-a4804330
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La mode des Années folles est l’expression du plaisir inouï d’être vivant, d’une frénésie de mouvement, d’un désir de libération qui gagne le corps des femmes. Cette vague d’effervescence arrive après la Première Guerre mondiale et occupe toutes les garde-robes de cette époque.
Du cinéma qui montre les garçonnes aux cheveux courts dansant le charleston à la photographie des cabarets en noir et blanc, on y admire le chatoiement des robes courtes rehaussées de broderies, de strass et de perles.
Une fameuse petite robe noire
La foi en l’avenir, la volonté de changement et la gaîté marquent cette période qui ne cesse d’être une source d’inspiration aujourd’hui. Dans le kaléidoscope de cette création vestimentaire, le corps de la femme se dévoile. On abolit le corset; les bras, les jambes et le dos s’offrent aux regards.nces Google
La robe devient l’élément indispensable et elle se décline de toutes les façons qu’il soit. Coco Chanel dévoile alors sa modernité avec sa « petite robe noire » adaptée à toutes les occasions grâce aux accessoires qui la transforment; elle est en parfaite adéquation avec les différentes activités de la femme. Avec l'apparition des danses de salon, notamment le tango en 1912 en Europe, mais aussi le charleston, le black bottom, le shimmy… les robes sont pensées pour cet usage et portées aussi bien l’après-midi que le soir, accompagnant ainsi le mouvement frénétique des pas de danse.
Art déco et mode
Le mouvement artistique « Art déco » se pérennise en un style international et touche l’ensemble de la production artistique dont la mode. Cette modernité triomphe à l’exposition des Arts décoratifs en 1925. Si la plupart des couturiers s’y rattachent, c’est Jeanne Lanvin qui en est la meilleure représentante. Le rapprochement amorcé avant la guerre entre différentes figures de la mode et des arts décoratifs, tels Paul Poiret et Raoul Dufy, s’accentue avec Madeleine Vionnet, Worth, Madame Agnès…
Une inspiration antique
L’inspiration géographique chez les couturiers est très marquée. Les emprunts sont larges et l’imagination des créateurs est sans limite. L’ancienne Egypte est particulièrement à la mode. La découverte du tombeau de Toutankhamon, en 1922, relance cette culture avec un grand intérêt pour les hiéroglyphes. Les couturiers donnent des noms évocateurs à leurs créations. L’attirance pour une Grèce idéalisée reste omniprésente en Europe. La mode s’inspire à nouveau du classicisme antique et partage son goût pour la ligne. La vague exotique continue avec un engouement pour la culture africaine et asiatique. La fantaisie et l’imagination puisent à toutes les sources, celle de l’histoire des cultures en toute indépendance.
Le rapprochement de l'art et de la mode
Les années 1920 marquent l’apogée de l’émancipation vestimentaire de la femme. Les maisons de couture se multiplient sacrant Paris capitale mondiale de la mode. Le cinéma favorise cette émancipation. Les films sur la mode font leur apparation et ne cesseront d’alimenter les salles. Jamais les collaborations entre cinéastes, couturiers et créateurs de costumes ne seront aussi fructueuses et abondantes qu’entre 1919 et 1929. Cet exceptionnel moment de liberté artistique nous a légué des films captivants traversés par les fulgurances de cette période avant-gardiste
en 1925....Des inspecteurs des plages mesuraient les costumes de bain pour vérifier qu'ils étaient bien réglementaires. ... ..... véridique.
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JUAN LES PINS, la plage des PYJAMAS…
« PYJAMAPOLIS », c’est ainsi que le correspondant de « l’Illustration », R. de Beauplan, surnommait le site de Juan les Pins, en 1931. La décennie d’après- guerre, « les années folles », avaient été baignées d’optimisme. La crise de 29 allait précipiter les évènements et faire émerger à nouveau des inquiétudes. Malgré tout, les artistes allaient tenter de conjurer le sort par leur création teintées d’exubérance.
La mode, un art à part entière, participe à ce mouvement, avec la complicité et le talent des photographes qui diffusent dans les magazines, les clichés inspirés des plus belles femmes dans les vêtements créés par les plus grands couturiers de l’époque : LANVIN, PATOU, MAGGY ROUFF, SCHIAPARELLI, POIRET, HEIM….. Et bien sûr Coco CHANEL, qui allait, entre autre, lancer et révélerle « PYJAMA de PLAGE », posant elle-même, dans cette tenue, dans le grand magazine « VOGUE ».
Le PYJAMA, vêtement composé de 2 pièces, pantalon ample et blouse (ou boléro), avait été porté dès les années 20, au gré des heures de la journée, par les femmes élégantes en quête de nouveauté.
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Toutes les manifestations (galas, concours de beauté, d’élégance,) sont autant d’occasion de se présenter dans les plus beaux Pyjamas (l’ostentatoire étant, parfois, un supplément de grâce!)
Ils se déclinent dans diverses matières, selon les circonstances : toile, soie, et, le tout nouveau jersey, qui épouse avec délice les formes élancées des jeunes femmes.
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De nouvelles harmonies de couleurs, de nouveaux imprimés s’imposent. Des incrustations de dentelles et des broderies viennent apporter la note personnelle à chaque Pyjama.
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Les grands créateurs rivalisent d’imagination, pour que les Belles soient encore plus belles et brillent, jour et nuit, dans cette luxueuse station de Juan les Pins qui accueille tout le Gotha de la grande société de l’époque.
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Le Pyjama connaît un tel engouement, qu’il devient le symbole de la Côte d’Azur, du soleil, de la vie insouciante, légère.
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A Juan les Pins, un artiste local, Edmond LAHAYE (ancien chansonnier montmartrois, créateur multiple) « s’approprie » la nouvelle « coqueluche des plages », avec l’humour qui le caractérise, et dessine les estivantes en Pyjama, avec capeline et chien de race.Il édite des cartes postales et d’autres dessinateurs, illustrateurs ( S. CHOMPRE , M. BLOCH ) d’autres éditeurs vont lui emboîter le pas (ADIA, ROSTAN - MUNIER , GILETTA & RELLA), une aubaine.
Le Pyjama va se « répandre » sur toutes les plages des grandes stations balnéaires (DEAUVILLE, TROUVILLE) de France, de Belgique, traversant le Channel pour s’exhiber en Angleterre et être consacré à Hollywood!
Les cartes postales deviennent de bons supports de cette mode, les photographes fournissant aux éditeurs, leurs nombreux clichés où les jeunes femmes, le plus souvent des mannequins, contribuent tant à la promotion du Pyjama, qu’à la Côte d’Azur. Le pyjama s’affiche.
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Les plus grands artistes eux aussi, immortalisent le Pyjama, tels : A. ROUBTZOFF, VAN DONGEN, et PICASSO (femme assise en Pyjama de plage - 1961) , adepte de la plage de Juan les Pins où il fut photographié avec son ami P. ELUARD.
La belle niçoise, 1932
La mode des années 30 fut marquée par les Pyjamas, qui révélaient avec pudeur, les silhouettes élancées, aux lignes parfaites des « top-modèles » de l’époque. La mode, comme les mœurs allaient évoluées. Au fil des ans, de plus en plus de liberté, de moins en moins de tissu… vont faire voler en éclats les pyjamas de plage , remplacés bientôt, par des maillots de bains qui vont rétrécir à vue d’œil, et laisser la place au bikini qui va faire fureur, détrôné ensuite par le monokini… qui sera réduit à sa plus simple expression…
Mais ceci est une autre histoire !
Introduction à la conférence du 18 octobre 2008 par
Danièle MENDAK
membre de l'Académie troyenne d'études cartophiles (ATEC) -
Mannequins à Juan les Pins, 1931
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Samuel Bing
Siegfried Bing ou Samuel Bing depuis sa naturalisation française, (Hambourg 26 février 1838 - Vaucresson 6 septembre 1905) est un marchand d'art, collectionneur et mécène français d'origine allemande.
En 1884, il ouvre une boutique au 19 rue Chauchat à Paris.
En 1888, il agrandit sa boutique. Négociant en art japonais, lors d'une visite à la villa d'Henry Van de Velde à Bruxelles, il prend conscience de l'importance du renouveau artistique et débaptise son magasin, après des travaux et le 28 décembre 1895 (première exposition qui révèle au public l'Art nouveau[2]), pour lui donner le nom de Maison de l'Art nouveau et y expose des œuvres d'artistes. C'est l'origine française du nom du mouvement Art nouveau. En 1904 Samuel Bing revend son magasin à son ami Majorelle qui va en faire un salon d'exposition.
Publicité parue en 1895 dans la revue d’art Pan, pour la galerie d'art de Samuel Bing,
22, rue de Provence à Paris
Il réunit à la fois un atelier de création et une boutique pour diffuser les meubles de Van de Velde, Colonna, de Georges de Feure, Gaillard, les bijoux de Morren et Lalique, la verrerie de Tiffany et Gallé, la céramique de Finch. Il est le représentant de Louis Comfort Tiffany pour les bronzes, les céramiques, les bijoux, les tissus d'ameublement et les verreries d'art en France, tandis que ce dernier lui rend la politesse aux États-Unis.
Dans le cadre de sa boutique, en 1888 il présente une exposition sur l'histoire de la gravure au Japon. En 1890, grâce aux collections de ses amis, il organise à l’École des beaux-arts de Paris, une exposition de 760 gravures japonaises.
Il publie une revue, Le Japon artistique, notamment lue par les Nabis.
C'est ce support d'artistes, de décorateurs et de sculpteurs qui lui permettra d'avoir un pavillon à l'exposition universelle de Paris en 1900.
wikipedia
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La photographie de mode voit le jour au milieu des années 30 avec Christian Bérard et Man Ray. Ils sont les premiers à illustrer, en photo, les magazines féminins Vogue, Marie-Claire et Harper’s Bazaar. Pour la première fois, la Française où qu’elle vive reçoit une image unique de la femme à travers les publications féminines, où les mannequins posent dans des tenues de haute couture. Les photographes les mettent en scène, à la plage, faisant du sport, devant une voiture…
Dès 1936, les premiers congés payés vont faire évoluer la mode des années 1930: elles sont à la recherche de tenues décontractées. Les grands noms du tennis imposent leur mode : les tenniswomen anglaises délaissent la robe pour porter des shorts, pièce qui sera reprise par de nombreuses femmes.
Article Ecrit par Elodie PETIT.