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La PISCINE de ROUBAIX
La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix,
Le Musée est implanté depuis l'automne 2001 sur le site de l'ancienne piscine municipale qui est un exceptionnel bâtiment art-déco. Cette piscine fut construite entre 1927 et 1932 par l'architecte Albert Baert à l'initiative du maire de l'époque, Jean Lebas.
Aujourd'hui inscrite au patrimoine du XX siècle, cette piscine offrait à la population de Roubaix un service sportif et hygiénique de grande qualité.
Fermée depuis 1985, pour des raisons de sécurité.La Piscine, reconvertie par l'architecte Jean-Paul Philippon, abrite maintenant, sur son site exceptionnel, le Musée d'Art et d'industrie de Roubaix.
LA PLUS BELLE PISCINE DE FRANCE : ROUBAIX
Un musée qui est à lui-même son chef-d'œuvre.
Les visiteurs sont catégoriques : c'est un lieu « magique » que cette splendide piscine Art déco construite dans les années 1930 quand Roubaix était encore la capitale glorieuse du peignage et du délainage. Restaurée de fond en comble et rendue à sa splendeur passée, la Piscine abrite désormais une collection exceptionnelle d'arts appliqués à l'industrie.
La Piscine, fait une pirouette très arts-éco pour intégrer la culture dans la société
Cette ancienne piscine est restée une piscine. Elle est la pièce maîtresse de la mise en valeur du centre historique de Roubaix.A elle seule l'histoire de La piscine est exemplaire. Roubaix est une ville industrielle, qui doit sa puissance à quelques grandes familles d'entrepreneurs industriels, mais aussi à une tradition ouvrière et syndicale toujours active.
Plusieurs collections, notamment les œuvres du peintre d’origine Roubaisienne Jean Joseph Weerts, sont présentées dans un cadre de plus de 7000m2. Ce bel endroit, Piscine du Nord vous le recommande.
Divers programmes sont à découvrir sur : www.roubaix-lapiscine.com
Ce double aspect de fierté industrielle teintée de paternalisme et de culture populaire tenace donne sa personnalité à la ville et à son nouveau musée.
En 1922, la municipalité charge l'architecte Albert Baert (qui a déjà fait ses preuves avec les Bains Dunkerquois) de construire la plus belle piscine de France. L'ambitieux projet aboutit en 1932, traversant toutes les difficultés financières.
C'est le triomphe de l'architecture hygiéniste ("un esprit sain dans un corps sain") et de l'effervescence décorative des années trente. Un palais pour le peuple d'un style composite unissant pour le meilleur des apports byzantins et mauresques à la splendeur décadente de vitraux, d'émaux baindaires et de mosaïques.
http://blog.piscinedunord.fr/idee-de-sortie-le-musee-de-la-piscine-a-roubaix/
Une réussite fabuleuse qui fait de ce bâtiment - à la fois piscine sportive et établissement public de bains-douches - un actif centre de vie et un lieu de
rencontre ludique.
Outre le magnifique bassin en céramique de la piscine, le bâtiment comprenait également un jardin, des baignoires réparties en petites cellules sur deux étages, mais aussi un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle
Hélas, les équipements sportifs résistent mal aux outrages du temps, aux exigences techniques et à la surenchère des normes de sécurité. La piscine est fermée en 1985. Mais il n'est pas question de démolir cet ensemble cher au cœur des Roubaisiens.
En 1990, le Conseil municipal et la Direction des musées de France se mettent d'accord sur le projet un musée dans le bain. Un concours international est lancé. Le jury choisit la proposition de Jean-Paul Philippon.
Respectueux de "I'âme du site", il y déploie avec tact les collections d'art et d'histoire, qui rendent justice à toutes les composantes de l'histoire mouvementée de la Région. Les travaux s'échelonnent de janvier 1998 à la fin de l'automne 2001. Aujourd'hui, le visiteur ne peut que se féliciter du choix du jury et de la clairvoyance du concept "un musée dans le bain".
La salle maîtresse du musée est évidemment celle de la piscine. L'eau est toujours là. Elle est déversée par la gueule du "lion",une figure de Neptune et elle remplit le bassin olympique de 50 m. Des planchers en gradins nouvellement installés forment un promenoir au bord de l'eau.
La collection Beaux-Arts est exclusivement consacrée aux XIXe et XXe siècles.Elle est organisée de façon chronologique et thématique. On y retrouve de la peinture, de l'échantillon textile, de la céramique, du mobilier, de la photo et de la sculpture.
Le visiteur déambule parmi les statues, aguiché par les sirènes, baigneuses, danseuses et belles méditantes de pierre et de bronze. Des hommes veillent sur elles : bûcheron, semeur ou athlète. Toutes ces oeuvres, de taille humaine, témoignent de l'école française de sculpture du milieu du vingtième siècle, école qui n'a été esclave d'aucun mouvement d'avant-garde, mais qui a sereinement assuré la continuité de la tradition figurative du dix-neuvième siècle.
A part le grand Robert Wlérick, il n'y a pas de nom à citer. Cet ensemble de qualité, dont ne s'élève pas d'œuvre vedette, crée la beauté et l'unité de cette piscine-galerie au décor fastueux.
Surprise durant la visite :l'ambiance sonore rétro, les cris des baigneurs d'antan retentissent régulièrement, et il suffit de fermer les yeux pour imaginer les lieux au plus fort de leur fréquentation passée...
Cette Galerie de sculptures décoratives est entourée par un grand nombre de petites pièces claires, qui s'emboîtent les unes dans les autres en une trame serrée : anciens vestiaires, salles de bain, cabines de douche. Les collections du musée y sont présentées par variations chronologiques, dans un parti pris thématique quelque peu sec. Évidemment, il n'y a pas d'œuvres majeures, à quelques exceptions près. Dernier venu, le musée de Roubaix n'a pu récolter que les miettes des trésors rassemblés par les barons industriels du Nord, répartis entre Douai, Lille, Tourcoing et Valenciennes. Mais ces miettes sont plaisantes, elles illustrent l'histoire de la Région et les goûts qui dominaient au fil des époques.
On passe du sourire à l'émotion, traversant le kitsch néo-académique, I'orientalisme pimenté d'érotisme, le populisme bon enfant des artistes que l'on n'appelait pas encore des "témoins de leur temps". On découvre l'œuvre d'un maître de Roubaix, Jean-Joseph Weertz, (1846-1927), auteur entre autres d'un phénoménal Marat assassiné, grande machine historique et dramatique.
Parmi les chefs-d'œuvre présentés, il y a La petite châtelaine de Camille Claudel. Une section d'art plus récent s'illumine des dernières lueurs de l'impressionnisme et des feux des Fauves. Dans le rayon sculpture, Rembrandt Bugatti est l'épicentre d'un élégant ensemble de représentations animales.
La partie industrielle de La Piscine garde la mémoire de l'art et du savoir-faire des filatures de Roubaix : échantillons de textile, cartons, modèles et maquettes de mode depuis la grande époque des arts-déco jusqu'au design contemporain (Garouste et Bonetti). Elle est complétée par une tissu thèque qui s'adresse aux professionnels.
Une affirmation de l'âme textile de la ville, portrait d'une cité industrielle bâtie au XIX° et XX° siècles.
Ce musée est accueillant, facile d'accès, d'esprit ouvert. Il s'adresse à tous et à chacun, quelle que soit sa culture de départ ou son niveau d'instruction, comme insiste Bruno Gaudichon, conservateur en chef.Sa présentation n'a rien de savant. Elle fait glisser en douceur de l'évocation des plaisirs aquatiques à ceux des sens, puis à ceux de l'art. Et des animations pour grands et petits sont prévues dans la conception même du musée : males à jeux dans les bancs de certaines salles, espace de découverte tactile, espace sonore...
Le bassin central version 21ème siècle ! photo A. Leprince © La Piscine M.A.I.A.D. RoubaixAprès avoir fermé ses portes au public au début de la Seconde Guerre Mondiale, le Musée d’Art et d’Industrie André Diligent, alors installé dans le bâtiment de façade de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles, a rouvert ses portes, grâce au soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, dans ce lieu symbolique des années 30.
Construite entre 1927 et 1932, à l’initiative du maire de l’époque Jean-Baptiste Lebas et d’après les plans de l’architecte lillois Albert Baer (1863-195) la piscine de Roubaix offrait un service sportif et hygiénique de grande qualité ouvert à toutes les classes sociales.
Le bassin de nage, orné de mosaïques bleues et or, était surplombé d’une grande nef éclairée de vitraux ; le “réfectoire des nageurs” comprenait un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle.
Fermée en 1985, la piscine fut reconvertie de 1998 à 2001 par l’architecte Jean-Paul Philippon.
Après votre visite du Musée, une pause dans le salon de thé MEERT pour se réchauffer… autour d’un thé et de délicieuses gaufres fourrées à la vanille de Madagascar.
23, rue de l’Espérance
59100 Roubaix
Architecte : Jean-Paul PhilipponPOUR APPRECIER cette VIDEO - cliquer sur le logo central de RADIONOMY - colonne de gauche, en bas, le fond musical du blog sera supprimé.
SOURCES : super blog
http://www.nordmag.fr/nord_pas_de_calais/roubaix
/musee/musee_artetindustrie.htm
Entrée : 23 rue de l'Espérance 59100 ROUBAIX
adresse postale : 24, rue des Champs
Situation : entre l'Hôtel de Ville et la Gare de Roubaix
Tel : 03 20 69 23 60 Fax : 03 20 69 23 61site http://www.roubaix-lapiscine.com/
lapiscine.musee@ville-roubaix.fr
Ouvert tous les jours, sauf lundi, du mardi au jeudi 11h-18h, vendredi 11h-20h. Samedi et dimanche 13h-18h.Fermé certains jours fériés, se renseigner au musée.
Tags : piscine, roubaix, musee, art, grand
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