• Tamara de LEMPICKA

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tamara de LEMPICKA Dates : 1898 - 1980 Lieu de naissance : Moscow Tamara de Lempicka, est née Maria Gorska le 16 mai 1898, à Moscow..

      

    Elle est issue d’une famille aisée et cultivée.

     

    Elle s’intéresse dès son plus jeune âge à l’art et découvre en Italie les maîtres de la Renaissance

    Tamara Gurwick-Gorska, dite , Tamara de Lempicka, la peintre la plus emblématique des années "Art Déco"et du Maniérisme.   

     

     

    Tamara occupe une place à part dans l'art du XXe siècle :

     

    malgré une production peu abondante (à peine 150 tableaux dans sa meilleure période qu'on situe entre 1925 et 1935), ce sont ses peintures qui sont choisies le plus souvent aujourd'hui lorsqu'il s'agit d'illustrer les années folles de l'entre-deux-guerres.

     

     

    Ses modèles se caractérisent par des regards interrogateurs et sensuels, une bouche pulpeuse pour les femmes et pincée pour les hommes, des couleurs vives, mais en nombre limité, mises en valeur par des fonds gris ou noirs.

     

     

    Derrière une stylisation néo-cubiste, qui les situent parfaitement dans leur temps, les portraits de Tamara de Lempicka ne négligent aucune des magistrales recettes de composition qui furent élaborées par ses grands prédécesseurs de la Renaissance italienne..."

     

     

     

     

     

    Lors d’un voyage en Russie, elle rencontre le comte Tadeusz Lempicki. Ils se marient en 1916 à Petrograd.

     

     

     

    A la révolution d’Octobre, le couple quitte la Russie et s’installe à Paris avec leur fille Kizette.

     

    Tamara de Lempicka suit alors des cours de peinture à l’Académie Ranson avec Maurice Denis et à la Grande Chaumière avec André Lhote. 

     

     

     

     

    Emancipée, avide de réussite et de fortune, elle mène une vie faite de séances de peinture, de soirées mondaines et de voyages. Elle réalise alors de nombreux portraits - la Duchesse de la Salle (1925), Suzy Solidor (1933) ou son Autoportrait à la Buggati verte, appelé aussi Mon portrait (1929) – qui illustrent ses fréquentations et sa manière de vivre. 

     

     

     

     

    En 1928, Tamara et Tadeusz divorcent ; en 1933, elle se marie avec le baron Raoul Kuffner.

    Tous deux émigrent aux Etats-Unis.

    Elle continue à peindre mais abandonne le portrait mondain et se tourne vers desujets du quotidien à caractère rustique et vers les natures mortes.

     

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    Le succès n’est plus au rendez-vous.la peintre russe la plus célèbre de la période Art déco.

     

     

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    Brillante, belle et audacieuse, inclassable, mystérieuse et contradictoire, elle a fait de sa vie une succession de mises en scène très élaborées. Elle prône le luxe et la modernité.

     

     

    Elle aimait avant tout les femmes mais elle s'est mariée deux fois.

     

    .  Tamara de Lempicka, est morte le 18 mars 1980 à Cuernavaca, au Mexique.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Passée cette porte, on entrait dans un lieu qui était la quintessence du “style moderne”, comme cela se disait alors. Les meilleurs éléments de la prestigieuse “Union des Artistes Modernes” ont collaboré à la réalistion de cet atelier; en premier lieu Robert Mallet-Stevens, l’architecte de l’immeuble, mais également René Herbst, Djo-Bourjois, les frères Martel et, bien sûr, la coordinatrice de l’ensemble, Adrienne Gorska, sœur de Tamara.

     

     

    via: http://www.artistas-americanos.com/biography/images/tdlstud[1].jpg

    Son atelier, là j'adore

     

     

     

     

    A l'apogée de sa carrière, Tamara s'installe dans un nouvel appartement-atelier. Conseillée sans doute par sa sœur architecte Adrienne Gorska, elle a choisi un immeuble ultra moderne, signé Mallet-Stevens, qui vient d'être construit près du quartier Montparnasse, haut lieu de la vie artistique à Paris.

     

     

    La complémentarité entre l'artiste adulée pour son art, sa beauté, son élégance et un décor où sont rassemblés les meilleurs créateurs de son époque, est immédiatement salué dans la presse par de nombreux articles. De brillantes réceptions rassemblent les parisiens dont on parle.

     

     

     

    La sœur de Tamara, était architecte membre de l'U.A.M. (Union des Architectes Modernes) dont faisait également partie Robert Mallet-Stevens qui construisit l'immeuble de la rue Méchain où Tamara installa son atelier en 1929. Adrienne épousa Pierre de Montaut, autre membre de l'U.A.M. et tous les deux se spécialisèrent dans la conception de salles de cinéma.

     

    C'est elle qui prit en charge la décoration de l'atelier de Tamara pour lequel elle créa quelques meubles en métal chromé. Ils s'harmonisaient parfaitement avec ceux de ses confrères Djo-Bourgeois, René Herbst et bien sûr Mallet-Stevens qui complétaient l'ameublement. Adrienne (Ada de Montaut) est décédée en 1969.

    Adresse: 7 rue Méchain Paris 14e. Un long article intitulé "Architectures modernes; L'atelier de Mme de Lempicka" paru en Janvier 1931 dans "Mobilier et Décoration" décrit l'atelier en détail (10 pages, 15 photos par Gravot). L'ambiance de l'atelier était parfaitement définie dans la légende, rédigée en style télégraphique, accompagnant la première photo: "Hall d'entrée, par Adrienne Gorska. Porte fer et tubes chromés harmonie gris froid et métal". Le ton était donné; cet atelier était une épure... (lire l'article complet en Bibliographie, voir "Remon") Un article de Darnetal paru dans "Notre Temps" de décembre 1932, restitue bien l'atmosphère qui régnait dans les fêtes que donnait Tamara dans son atelier flambant neuf construit par l'architecte Robert Mallet-Stevens en 1929: "La Santé (il s'agit de la prison. NDLR) s’élève - masse triste et sombre - dans ce quartier où la guillotine mit un peu son humour. A côté, un immeuble moderne se dresse gai et un peu farouche. Des voitures s’arrêtent; de jolies femmes et des garçons descendent et s’élèvent jusqu’au studio du peintre Tamara de Lempicka qui donne un cocktail, sa grâce, son sourire et quelques autres attractions. De ce magnifique studio gris et platiné, telle une chevelure moderne, se dégage une atmosphère d’intimité et de talent. Les portraits peints par la maîtresse de maison, accrochés ou posés sur les murs, accrochent les regards et crochètent les coeurs. Tamara de Lempicka a un talent bien à elle, spécial, personnel. Elle plonge au fond de ses modèles, tel un plongeur, dans la mer, à la recherche de perles rares, et elle en retire perles, pierres, émeraudes... ou crapauds! Ce soir, il n’est question que de brillants. L’assemblée sympathique et houleuse est d’une élégance complète et rare, la plupart des femmes sont jolies (prenant en cela exemple sur leur hôtesse). Quelques hommes sont intelligents et remplis de talent. La comtesse de Saint-Quentin mange des petits-fours que lui passe l’artiste photographe Lipmtzki, cependant que le docteur Boucard lui affirme qu’il faut remplacer toute nourriture par quelques pastilles de Lactéol! La très belle Ira Perrot parle de voyages, Kisling de choses plus ou moins "salées". Campana accoudé à la barre du bar jette ses manches en arrière dans uns geste prétorien et commence une plaidoirie se croyant au Palais.

     

     

     

    André Lhote s’exprime par aphorismes, Michel Georges-Michel qui sort de sa <<bohême>> retrouve le monde avec plaisir. Marcel Rochas couve sa femme, le peintre Rina, d’un regard admiratif et attendri; Rolf de Maré pense à ses ballets suédois en regardant les ballets hindous ; Suzy de Solidor pense à son dancing, etc., etc...

     

     

    Et Mme Nyoka Inyoka (DOC.87), entourée de son ballet, mime d’étranges et délicates figures. Sur des rythmes anciens, elle évoque et reconstitue l’Inde antique... et ce sont des danses comme des incantations et de la musique comme un déchirement du coeur.

     

     

    Dans un coin, un curieux et passionnant portrait de Mme Ira Perrot nous rend sa physionomie inquiétante et "Antinéasque" et plus loin, Tamara de Lempicka, contemple, ravie, son oeuvre et ses oeuvres." Vingt-sept ans plus tard, dans le numéro de Noël 1956 de la revue "Art & Décoration", "Tamara de Lempicka; ou la femme installée par le peintre", Boris J. Lacroix décrivait le changement radical que Tamara de Lempicka venait de faire subir à la décoration de son atelier de la rue Méchain.

     

     

    Il y parlait de "ce jeu du mauvais goût exquis" et du "goût du paradoxe" qui l'avait inspirée.

     

     

     

    C'est bien le moins qu'on pouvait dire face aux anachroniques stucs vénitiens qui, tout à coup, envahissaient l'espace épuré de Mallet-Stevens. (Cf. Bibliographie, voir Lacroix).

     

     

     

     

     

     

     

    Tamara de Lempicka occupe une place à part dans l'art du XXe siècle
    malgré une production peu abondante (à peine 150 tableaux dans sa meilleure période qu'on situe entre 1925 et 1935), ce sont ses peintures qui sont choisies le plus souvent aujourd'hui lorsqu'il s'agit d'illustrer les années folles de l'entre-deux-guerres.
    Ses modèles se caractérisent par des regards interrogateurs et sensuels, une bouche pulpeuse pour les femmes et pincée pour les hommes, des couleurs vives, mais en nombre limité, mises en valeur par des fonds gris ou noirs.  
     
     
    Derrière une stylisation néo-cubiste, qui les situent parfaitement dans leur temps, les portraits de Tamara de Lempicka ne négligent aucune des magistrales recettes de composition qui furent élaborées par ses grands prédécesseurs de la Renaissance italienne.
     

     

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  • Commentaires

    1
    DEMONTAUT
    Lundi 4 Avril 2022 à 19:31

    Je suis très heureux que l'on parle de Tamara ayant bien connu sa sœur Adrienne et Pierre chez qui je logeais le week-end dés les beaux jours au Cercle de la Voile de Paris aux Mureaux à Meulan.

    Adrienne me parlais de sa sœur Tamara qui n'était pas si célèbre à l'époque et j'apprécie votre article bien conçu.

    Cordialement

    Philippe DEMONTAUT

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